Federica Bressan – In the heart of Tuscia
Federica Bressan – In the heart of Tuscia : Podcast #109.
ENG / Federica Bressan When a pandemic hits the whole planet there are those who suffer and complain (and rightly so) but there are also people who are able to settle down, bounce back and get a new lease of life. To give birth, to give life to a dream, and Federica Bressan is one of those people with an incredible potential.
Well, I’m a bit subjective, you might say, but I’m probably one of her biggest fans and we share a common passion: the podcast.
In this podcast Federica Bressan talks about the genesis of her book and the path that finally led her to publish it in several languages : “ In the heart of Tuscia” is indeed published in Italian, English and Dutch. And yes ! A French version is on her agenda.
Federica’s journey already says a lot about this superwoman:
- Computer ScienceDoctor of Philosophy (Ph.D.)
- MD in Voice Studies, Voice and singing
- PhD in Computer Science, Master’s degree, Musicology
- Bachelor’s degree, Musicologia ed etnomusicologia
FR / Une belle Italienne à Ghent pour la sortie de son livre !?
Dans cette interview Federica Bressan nous parle de son livre “In the heart of Tuscia” sorti en Italien, Anglais et Néerlandais. Une version en Français est prévue patience ! Cette interview sera une alternance entre la langue de Molière et de Shakespeare. Vous ne comprenez pas l’une des deux ? Ce n’est pas un frein : nous proposons une transcription du podcast ou chacune est traduite donc vous pouvez “lire” ces passages.
Quand une pandémie frappe la planète entière il y en a qui subissent et se plaignent (a juste titre certes) mais il y a aussi des personnes qui sont capables de se poser, de rebondir et de prendre un nouvel élan. Faire naître, donner vie à un rêve, et Federica Bressan fait partie de ces personnes avec un incroyable potentiel.
Bon, je suis un peu subjectif me direz-vous, certes je suis probablement un de ses plus grands fans et nous partageons une passion en commun : le podcast.
Dans cette capsule Federica nous parle de la genèse de son livre et du chemin qui l’a finalement conduite à le publier en plusieurs langue : et oui, une version en français est prévue dans son programme.
Le parcours de Federica en dit déjà long sur cette superwoman !
For people who are hard of hearing or have hearing difficulties we offer a transcription.
We need your donations to ensure the necessary resources for these productions… click here. Thx !
Listen to this podcast via our Youtube channel (please subscribe: thanks! ) :
Timeline of the podcast with Federica Bressan – Séquençage du podcast : :
- 00:19 Introduction
- 01:09 How we met – Comment nous avons fait connaissance
- 01:55 A litlle bit about who is Federica – Un petit mot sur qui est Federica
- 03:30 CSR of the non-profit organisation: The Podcast Factory Org – CSR de l’ASBL
- 03:50 What is your book about? – De quoi parle votre livre?
- 05:58 Your house in Italy – Votre maison en Italie
- 06:21 It starts with a slow life? – Ca commence avec un mode Slow Life?
- 07:58 Is the Totoo on a woman’s figure? – Le Totoo est-il sur la silhouette d’une femme ?
- 08:06 How did this book come about? – Comment est né ce livre?
- 10:05 The target was clear for you? – L’objectif était clair pour vous ?
- 14:10 Isn’t it a personal development related ? – N’est-ce pas une question de développement personnel ?
- 15:52 The spiritual aspect – L’aspect spirituel
- 16:23 A better version of Our self – Une meilleure version de nous-mêmes
- 16:41 But what is the definition of the best version of yourself? – Mais quelle est la définition de la meilleure version de vous-même ?
- 18:49 Were you ready to expose yourself ? – Étiez-vous prête à vous exposer ?
- 19:07 Was it difficult to decide to go through? – A-t-il été difficile de décider d’aller jusqu’au bout ?
- 20:48 First publishing houses say ‘yes’ – First publishing houses say ‘yes’
- 21:41 Any feedback from people who have read the book? – Des commentaires de personnes ayant lu le livre?
- 21:50 What was the feedback? – Quel était le feedback?
- 22:37 That’s the magic of literature, which we often forget! – C’est ça la magie de la littérature, qu’on oublie beaucoup!
- 25:08 Common vison of the podcast – Vision commune du podcast
- 25:24 Native podcast – Podcast Natif
- 26:32 What is important in podcast? – Qu’est-ce qui est important dans un podcast?
- 27:32 60% of people who make podcasts stop after 6 months – 60% des personnes qui font des podcasts arrêtent après 6 mois.
- 29:22 Did you plan a next book? – Avez-vous prévu un prochain livre?
- 32:15 Do we feel the pandemic ambiance in the book? – Ressent-on l’ambiance pandémique dans le livre?
- 33:53 A specific message to our listeners? – Un message spécifique pour nos auditeurs ?
- 35:24 Where to find you? – Où vous trouver ?
- 36:55 Closing of the podcast – Clôture du podcast
Or listen to this podcast via InstagramTV :
Transcript of the podcast with Federica Bressan :
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(for reading assistants).
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(pour les assistants de lecture).
Michel : 00:00 This podcast project is an initiative of the ASBL “The Podcasts Factory Org” with the sponsor of “transforma bxl”, innovation playground, and you can find all episodes on the website “What’s Your story.be ?”
- Michel : 00:00 Ce projet Podcast est une initiative de l’ASBL « The Podcasts Factory Org » avec le sponsor de « transforma bxl », innovation playground, et vous retrouvez tous les épisodes sur le site “What’s Your story.be” ?
Jingle intro: 00:14 Search for radio frequency (old radio mode: crackles), a channel is picked up and the sound stabilizes: “You’r listening The Podcast Factory
- Jingle intro : 00:14 Recherche de fréquence radio (mode anciens postes de radio : grésillements), une chaîne se capte et le son se stabilise : on entend « You’r listening The Podcast Factory
Michel : 00:19 Welcome to another episode of “What’s your story”, a podcast project created by “The Podcast Factory Org” with the sponsor of “transforma bxl” – Innovation playground. The interview will be in English, I will speak in French, and my guest is none other than Federica Bressan !
- Michel : 00:19 Bienvenue pour un nouvel épisode « what’s your story », un projet podcast créé par « The Podcast Factory Org » avec le sponsor de « transforma bxl » – Innovation playground. L’interview va être en anglais, je vais poser les questions en français et mon invité n’est autre que Federica Bressan !
Federica Bressan : 00:38 Hello everyone.
- Federica Bressan : 00:38 Bonjour à tous
Michel : 00:40 I’m very proud to have her here because she’s a podcast passionate and she makes my eyes light up every time I watch anything she does. And I think she feels the same way about me, so we’re two passionate persons together and we’re just going to have fun today with a podcast. I’m going to keep, with this podcast, a lot of fun and a lot of sharing, exchange, I have the emotions coming so I’m happy to be with you Federica: thank you for your trust!
- Michel : 00:40 Je suis très fier de la recevoir parce que c’est une passionnée de podcast et elle fait briller mes yeux chaque fois que je regarde tout ce qu’elle fait. Et je crois qu’elle a le même sentiment avec moi, alors on est deux passionnés ensemble et on va juste s’amuser aujourd’hui avec un podcast. Je vais garder avec ce podcast beaucoup de plaisir et beaucoup de partage, d’échange, j’ai les émotions qui viennent tellement je suis heureux d’être avec toi Federica : merci pour ta confiance !
Federica Bressan : 01:02 Ah thx to you. I’m so happy to be here after the pandemic. We only met before then, so!
- Federica Bressan : 01:02 Ah merci à toi. Je suis si heureuse d’être ici, après la pandémie. Nous ne nous sommes vu qu’avant, alors !
Michel : 01:09 Let’s explain to people what happened : so I met you when you were in Belgium, you were living (Federica Bressan : Yes) in Belgium, and then you went to Italy!
- Michel : 01:09 On va expliquer aux gens ce qui s’est passé : donc moi je t’ai rencontrée quand tu étais en Belgique, tu vivais (Federica Bressan : Oui) en Belgique, et puis tu es partie en Italie!
Federica Bressan : 01:16 Before, in USA
- Federica Bressan : 01:16 Avant en Amérique
Michel : 01:18 It’s just (Federica Bressan : Yes)
- Michel : 01:18 C’est Juste (Federica Bressan : Oui)
Federica Bressan : 01:19 Then COVID changed the lives of many people (Michel : Yes), including me. So first I came back to Europe and spent a little time in Brussels, actually, during the pandemic. But then, unfortunately, you know, I have to say the COVID did not impact me on my health or my loved ones, which is good. But it did change my life a lot because I changed of country. I changed jobs, we could say and I changed my whereabouts. So I’m visiting now Brussels and oh the emotions… And to see you again Michel !
- Federica Bressan : 01:19 Puis le COVID a changé la vie de beaucoup de gens (Michel : Oui), dont moi. Donc d’abord je suis revenu en Europe et j’ai passé un peu de temps à Bruxelles en fait, pendant la pandémie. Mais ensuite, malheureusement, vous savez, je dois dire que le COVID n’a pas eu d’impact sur ma santé ou sur mes proches, ce qui est bien. Mais il a beaucoup changé ma vie parce que j’ai changé de pays, j’ai changé de travail on pourrait dire et j’ai changé d’endroit. Donc je visite maintenant Bruxelles et… oh les émotions… Et de te revoir Michel !
Michel : 01:55 It’s the same for me! Federica we’ll start by introducing you, we’ll say a little bit about who you are, so you studied music, I know that !
- Michel : 01:55 C’est la même chose pour moi ! Federica on va commencer par te présenter, on va dire un peu qui tu es, donc tu as étudié la musique, je le sais !
Federica Bressan : 02:03 It is ture, yes. My first love music, making music, or a history of music, everything music. And so I studied musicology at university, but I was always interested in technology. To this day I am very nerdy. And so I did a PhD in computer science after that, and I’ve always mixed these two things. So I’ve been a researcher at university for many years. There was a great journey. Great luck to have that experience until COVID, in fact. So I did that for about ten years, and during the last years of those ten, I started being interested in podcasting. That’s how we met here in Brussels. I started my own podcast, Technoculture in 2018. It’s still running a bit slower, but it definitely exists. I want to add new interviews and I’m currently based in Italy and that’s what I do. I don’t work much since COVID, but that’s very great because as you know, I had some time to write my first work of fiction. I wrote a book, I still do podcasting in English or Italian. Normally, I apologize to your audience for not being able to speak more French. I do understand it.
- Federica Bressan : 02:03 C’est vrai, oui. Mon premier amour était la musique, faire de la musique, ou une histoire de la musique, tout ce qui est musique. J’ai donc étudié la musicologie à l’université, mais j’ai toujours été intéressé par la technologie. Aujourd’hui encore, je suis très Geek. J’ai donc fait un doctorat en informatique après cela, et j’ai toujours mélangé ces deux choses. J’ai donc été chercheur à l’université pendant de nombreuses années. C’était un grand parcours, une grande chance d’avoir cette expérience jusqu’au COVID en fait. J’ai donc fait cela pendant environ dix ans, et au cours des dernières années, j’ai commencé à m’intéresser au podcasting. C’est ainsi que nous nous sommes rencontrés ici à Bruxelles. J’ai lancé mon propre podcast : Technoculture, en 2018, il fonctionne encore un peu au ralenti mais il existe bel et bien. Je veux ajouter de nouvelles interviews et je suis actuellement basé en Italie et c’est ce que je fais. Je ne travaille pas beaucoup depuis la COVID, mais c’est très bien parce que, comme vous le savez, j’ai eu du temps pour écrire ma première œuvre de fiction. J’ai écrit un livre, je fais toujours du podcasting en anglais ou en italien normalement, je m’excuse auprès de votre public de ne pas être capable de parler plus français. Mais je le comprends bien.
Michel : 03:13 So we’re going to tell a little bit, I was driving my car with my logo in Brussels and one day (Federica Bressan: Yes!!!) Did you see the car (Federica Bressan: Yes, do you remember?), yes. Hey I’m going to contact this guy and we talked, we spent a day here I “transforma bxl”. We exchanged our passions and we realized that we were really as crazy as each other! You’re crazy, I’m crazy and that’s good!
- Michel : 03:13 Alors on va quand même raconter un peu, moi je roulais avec ma voiture avec mon logo dessus dans Bruxelles et un jour (Federica Bressan : Oui !!!) Tu as vu la voiture (Federica Bressan : Oui, tu te souviens ?), oui. Hey je vais contacter ce gars et on a parlé, on a passé une journée ici j’ai « transforma bxl ». On a échangé nos passions et on s’est rendu compte qu’on était vraiment aussi fou l’un que l’autre ! Tu es folle, je suis fou et ça c’est bien !
Federica Bressan : 03:30 Yeah, yeah. You immediately told me that what you do is also not just podcasting or whatever you do, has also social side, social justice or fighting for the environment. There needs to be something good coming from that in everything you do. I loved that !
- Federica Bressan : 03:30 Oui, oui. Vous m’avez immédiatement dit que ce que vous faites n’est pas seulement du podcasting ou quoi que ce soit d’autre, mais qu’il y a aussi un côté social, une justice sociale ou un combat pour l’environnement. Il doit y avoir quelque chose de bon dans tout ce que vous faites. J’ai adoré ça !
Michel : 03:50 Thank you, we are also fighting for inclusion, to fight against racism, and that is very important to me. And this year, in 2023, we’re going to put a big focus on this aspect. You went to Italy, I follow you on social networks, I see your house, everything you do, the step back you took to focus on yourself, on your life. And you had the idea to write a book, what is your book about ?
- Michel : 03:50 Merci, on fait aussi une bataille pour l’inclusion, pour lutter contre le racisme et ça pour moi c’est très important. Et cette année, en 2023, on va mettre un gros focus sur cet aspect-là. Tu es partie en Italie, je te suit sur les réseaux sociaux, je vois ta maison, tout ce que tu fais, le recul que tu as prise pour te reconcentrer sur toi, sur ta vie. Et tu as eue l’idée d’écrire un livre, de quoi il parle ton livre ?
Federica Bressan : 04:12 Heu… so first of all, the book is available in three languages and unfortunately French is not one of these, yet (Michel : Not yet, not yet), not yet because it’s definitely in my plans. The three languages are Italian, English and Dutch (Michel : Netherlands?) Netherlands, yes, yes – ja, ja (Michel : U spreek Netherlands? – You speak Netherlands?). Oh ja, ja een betje ja – yes, yes a bit yes (Michel : Een klijn betje – A little bit) I can manage it. And the title in Dutch is “In het hart van Tuscia”, “In the heart of Tuscia” or “Nel cuore della Tuscia”. And Tuscia is a place in Italy. It’s not a town and it’s not a province and it’s not a region. It’s like a territory between Florence and Rome, central Italy. And it’s beautiful. In fact, many people, even in your audience, may know it already because there’s lots of tourism from Belgium, from the Netherlands, from France. There in the summer, there’s Lake “Bolsena”, “Viterbo”, “Civita di Bagnoregio”. There’s lots of places that your audience may be familiar with and I just happened to settle down there. That would be an interesting story in and of itself, how I ended up there. But I’m not from there. I’m Italian, but I come from a completely different place in Italy (Michel : from where?) From the northeast on the border with Slovenia (Michel :That’s why you speak Slovenian), I do. “Govorim slovensko tudi“, near Trieste, that’s a city : someone may have heard of. And now I live, you could say close to Rome, somehow in the nature, in the wild, it’s beautiful. So, this Tuscia is basically this land in Italy, very green with small villages. The main city there is Viterbo. But what’s beautiful about Tuscia is the nature and the small villages, medieval, all of Etruscan origin. And I bought a little house in one of these villages there.
- Federica Bressan : 04:12 Heu… alors tout d’abord, le livre est disponible en trois langues et malheureusement le français n’en fait pas partie, pas encore (Michel : Pas encore, pas encore), pas encore parce que c’est définitivement dans mes plans. Les trois langues sont l’italien, l’anglais et le néerlandais (Michel : Netherlands ?) Netherlands, oui, oui – ja, ja (Michel : U spreek Netherlands ? – Vous parlez néerlandais ?). Oh oui, oui un peu oui – ja, ja een betje ja (Michel : Een klijn betje – Un petit peu) je peux y arriver. Et le titre en néerlandais est “In het hart van Tuscia“, “In the heart of Tuscia” ou “Nel cuore della Tuscia“, et Tuscia est un endroit en Italie. Ce n’est pas une ville, ce n’est pas une province et ce n’est pas une région. C’est comme un territoire entre Florence et Rome, au centre de l’Italie. Et c’est magnifique. En fait, beaucoup de gens, même dans votre public, le connaissent peut-être déjà parce qu’il y a beaucoup de tourisme en provenance de Belgique, des Pays-Bas, de France. En été, il y a le lac de “Bolsena”, “Viterbo”, “Civita di Bagnoregio”. Il y a beaucoup d’endroits que votre public connaît peut-être et où je me suis installé par hasard. Ce serait une histoire intéressante en soi, comment j’ai atterri là. Mais je ne suis pas de là-bas. Je suis italien, mais je viens d’un endroit complètement différent en Italie (Michel : d’où ?) Du nord-est, à la frontière avec la Slovénie (Michel : c’est pour ça que vous parlez slovène), oui. “Govorim slovensko tudi“, près de Trieste, c’est une ville : quelqu’un en a peut-être entendu parler. Et maintenant je vis, on pourrait dire près de Rome, en quelque sorte dans la nature, dans la nature sauvage, c’est magnifique. Donc, cette Tuscia est essentiellement cette terre en Italie, très verte avec des petits villages. La ville principale est “Viterbo”. Mais ce qui est beau en Tuscia, c’est la nature et les petits villages, médiévaux, tous d’origine étrusque. Et j’ai acheté une petite maison dans l’un de ces villages.
Michel : 05:58 Your house is just magical, it’s really beautiful!
- Michel : 05:58 Elle est juste magique ta maison, elle est super-belle quoi!
Federica Bressan : 06:01 And after years of travelling, digital nomad.
- Federica Bressan : 06:01 Et après avoir voyagé pendant des années, nomade digitale.
Michel : 06:06 You have landed!
- Michel : 06:06 Tu t’es posée!
Federica Bressan : 06:07 Numerically as (Michel : Yes) we say in French (Michel : Yes, yes), yes. I found some stability there, which was good for a change, and I gave myself the time to live some experiences to live, to calm down, to slow down.
- Federica Bressan : 06:07 En numérique comme (Michel : Oui) on dit en Français (Michel : Oui, oui), oui. J’y ai trouvé une certaine stabilité, ce qui était bon pour changer, et je me suis donné le temps de vivre quelques expériences à vivre, de me calmer, de ralentir.
Michel : 06:21 A slow life.
- Michel : 06:21 Une vie “Slow life”
Federica Bressan : 06:22 To slow down ! So good!
- Federica Bressan : 06:22 Pour ralentir ! C’est si bon !
Michel : 06:24 And slow life also ?
- Michel : 06:24 Et aussi en mode Slow life ?
Federica Bressan : 06:25 Yes ! It’s, no, I wouldn’t call it slow life. It’s just less things. But the ones that you do, the things that you think, the people that you see, it’s not slow, it’s quality (Michel : Yeah), it’s quality. And I allowed myself the time to do that. Although I have to say, COVID really forced me to make a decision. What do I want to do? Because I was “werkloss” (workloss). I was without a job at that time. And so I decided to make this change and give myself this time to, Yeah, what can I say? Wonder what to do with the rest of my life. And I have, of course, as you do when you move to a new place. I started meeting some people, not too many, because, you know, the COVID really slowed many things down. There was still a curfew, so you couldn’t really go many places. But I started meeting new friends and it takes one year to two years to really make yourself a new network of people when you move to a new place. And now I have great friends there, I’m very happy to say. And I have lived experiences knowing the land, this beautiful place. So it’s just a lot of life has happened. And eventually I wrote and I got inspiration from these experiences to write the story that is in the book “In the Heart of Tuscia” (Michel : Okay). If you saw the cover of the book, there is a heart on the cover. And the heart. It’s a special heart shaped image. It’s a tattoo. So there is it’s a tattoo…
- Federica Bressan : 06:25 Oui ! C’est, non, je n’appellerais pas ça une vie lente, c’est juste moins de choses mais celles que vous faites, les choses que vous pensez, les gens que vous voyez, ce n’est pas lent, c’est de la qualité (Michel : Ouais), c’est de la qualité. Et je me suis donné le temps de le faire. Bien que je doive dire que la COVID m’a vraiment forcée à prendre une décision. Qu’est-ce que je veux faire ? Parce que j’étais “werkloss” (en perte de travail), j’étais sans emploi à ce moment-là. Et donc j’ai décidé de faire ce changement et de me donner ce temps pour, ouais, qu’est-ce que je peux dire ? Me demander quoi faire du reste de ma vie ? Et je l’ai fait, bien sûr, comme on le fait quand on déménage dans un nouvel endroit. J’ai commencé à rencontrer quelques personnes, pas trop, parce que, vous savez, la COVID a vraiment ralenti beaucoup de choses. Il y avait toujours un couvre-feu, donc vous ne pouviez pas vraiment aller dans beaucoup d’endroits. Mais j’ai commencé à rencontrer de nouveaux amis et il faut un an ou deux pour se faire un nouveau réseau de personnes lorsque l’on déménage dans un nouvel endroit. Et maintenant j’ai de grandes amitiés là-bas, je suis très heureux de le dire. Et j’ai vécu des expériences en découvrant le pays, ce magnifique endroit. Il s’est passé beaucoup de choses dans la vie. Et finalement, j’ai écrit et je me suis inspiré de ces expériences pour écrire l’histoire qui est dans le livre “Au cœur de la Tuscia” (Michel : Ok). Si vous avez vu la couverture du livre, il y a un cœur sur la couverture. Et le cœur c’est une image spéciale en forme de cœur, c’est un tatouage. Donc, c’est un tatouage…
Michel : 07:58 But it’s also a woman’s figure?
- Michel : 07:58 Mais c’est aussi une silhouette de femme ?
Federica Bressan : 08:00 Exactly, because the tattoo is on the woman’s back.
- Federica Bressan : 08:00 Exactement, parce que le tatouage se trouve sur le dos de la femme.
Michel : 08:06 And it’s you! (Federica: Who knows?) Laughs – It’s a mystery (Federica: Who knows, mystery), we leave the mystery! (Federica Bressan : A mystery). But what is the objective, there were no objectives at the beginning ? Or did you have an objective (Federica Bressan : To write a book?). in writing this book? Yes.
- Michel : 08:06 Et c’est toi ! (Federica: Qui sait ?) Rire – Mystère (Federica: Qui sait, mystère), on laisse le mystère ! (Federica: Mystère). Mais quel est l’objectif, il n’y avait pas d’objectifs au début ? Ou tu avais un objectif (Federica: D’écrire un livre ?). en écrivant ce livre ? Oui.
Federica Bressan : 08:17 No, not at all, it’s that (Michel : You let the inspiration come). I started writing last year systematically in a certain way to help me cope with certain things. My mind was going to fast and a friend of mine told me, like many people will tell you, you know, that writing helps. But it wasn’t. How I wrote was not my journal and not like to just let emotions out. Or maybe you’re angry with someone and you write them a letter, it wasn’t this. It was more like not knowing what happens in the future and having 1000 different scenarios in your mind that flicker all the time fast and you’re a bit anxious because what will happen? This person will do this. What if this job comes back this way? You have too many possibilities open. And this friend told me, write those scenarios down. Sit down, and you know, now I don’t want to go into specifics, not to waste time, but basically when I write down, I start writing about something that is already there in my head, actually burning to come out. And the moment you try to tell something that is even real and happened to you, but in the form of a tale, you tell it, it’s already a story, right? It’s already a story. And so I sat down one day in particular, and I started writing about certain experiences, but in a creative way. So precisely, mmm, there is an inspiration from true facts but I just let my mind travel. And I wrote what I felt, what I dreamt, what I hoped, what I feared and the result is not reality, but I believe it’s something very authentic. Everybody could do the same exercise. And it’s interesting as you learn about yourself, as you do.
- Federica Bressan : 08:17 Non, pas du tout, c’est que (Michel : Tu as laissé l’inspiration venir). L’année dernière, j’ai commencé à écrire systématiquement d’une certaine manière pour m’aider à faire face à certaines choses. Mon esprit allait trop vite et un de mes amis m’a dit, comme beaucoup de gens vous le diront, que l’écriture aide. Mais ce n’était pas le cas. Ma façon d’écrire n’était pas mon journal et je n’aimais pas laisser sortir mes émotions. Ou peut-être que tu es en colère contre quelqu’un et tu lui écris une lettre, ce n’était pas ça. C’était plus comme ne pas savoir ce qui va se passer dans le futur et avoir 1000 scénarios différents dans votre esprit qui clignotent tout le temps rapidement et vous êtes un peu anxieux parce que qu’est-ce qui va se passer ? Cette personne va faire ça, et si ce travail revient de cette façon ? Tu as trop de possibilités ouvertes. Et cet ami m’a dit, écris ces scénarios. Assieds-toi, et tu sais, je ne veux pas entrer dans les détails pour ne pas perdre de temps mais en fait, quand j’écris, je commence à écrire sur quelque chose qui est déjà là dans ma tête, qui brûle de sortir. Et au moment où tu essaies de raconter quelque chose qui est même réel et qui t’est arrivé, mais sous la forme d’un conte, tu racontes ça, et c’est déjà une histoire pas vrai ? C’est déjà une histoire. Et donc je me suis assise un jour en particulier et j’ai commencé à écrire sur certaines expériences, mais d’une manière créative. Donc précisément, mmm, il y a une inspiration à partir de faits réels mais j’ai juste laissé mon esprit voyager. Et j’ai écrit ce que je ressentais, ce dont je rêvais, ce que j’espérais, ce que je craignais et le résultat n’est pas la réalité, mais je crois que c’est quelque chose de très authentique. Tout le monde peut faire le même exercice. Et c’est intéressant car vous apprenez sur vous-même au fur et à mesure.
Michel : 10:05 When you did this exercise, you didn’t worry about saying “but there’s no sense, there’s no direction that I can see right away. Will it be coherent, will people understand? You asked yourself questions to say “yes, what am I doing here? Am I really going to make a book? Did you already know that you were going to make a book? Or is it just still… (Federica Bressan : No, no, at all), okay (Federica Bressan : No, no)
- Michel : 10:05 Quand tu as fait cet exercice tu t’es pas inquiétée de dire « mais il n’y a pas de sens, il n’y a pas la direction que je vois tout de suite. Est-ce que ça va être cohérent, est-ce que les gens vont comprendre ? ». Tu t’es posée des questions pour dire « oui, qu’est-ce que je fais là ? Est-ce que je vais vraiment faire un livre ? ». Tu savais déjà que tu allais faire un livre ? Ou c’est juste encore… (Federica Bressan : Non, non, du tout), d’accord (Federica Bressan : Non, non)
Federica Bressan : 10:23 I was writing. I was writing for myself firstly. And I wasn’t worried about how it was coming out, if there was coherence or anything, because what I was writing was so urgent, I just knew what I wanted to write. I never stopped and wondered, you know, maybe the main character : the hero must now take a decision. What could he do? (Michel :Yeah) I wonder… Like I’m making up a story. No, I always knew, I felt it and I wrote it the way I felt it. And at the end of it, well, there is… The red thread which are photos. For each chapter there is a reference to something visual because it’s a picture that the person that talks in the book took during the summer that she tells. It’s as if the book were written at the end of the summer and she remembers, right? And so, there’s this visual cue and when you’re done with it, when I was done with it and I wrote it like chronologically. I started from chapter one, as one should. When I was done with it, I put it all together and that’s when I realized that I had written a lot. Not too much, because it’s a thin book. It’s not a thick book (Michel : But it was a story finally or not?).And then by putting all the chapters together (Michel :Mmm), I realized that there was a trajectory, there was an evolution, there was a development : of the thoughts, of the characters, of the relationship, of the two main characters.
- Federica Bressan : 10:23 J’écrivais. J’écrivais pour moi premièrement. Et je ne me souciais pas de savoir comment ça sortait, s’il y avait une cohérence ou quoi que ce soit, parce que ce que j’écrivais était si urgent, je savais juste ce que je voulais écrire. Je ne me suis jamais arrêtée pour me demander, vous savez, peut-être que le personnage principal, le hero, maintenant doit prendre une décision. Que pourrait-il faire ? (Michel : Oui) Je me demande… Comme si j’inventais une histoire. Non, j’ai toujours su, je l’ai ressenti et je l’ai écrit comme je l’ai ressenti. Et à la fin, eh bien, il y a le fil rouge qui sont des photos. Pour chaque chapitre il y a une référence à quelque chose de visuel parce que c’est une photo que la personne qui parle dans le livre a prise pendant l’été qu’elle raconte. C’est comme si le livre était écrit à la fin de l’été et qu’elle s’en souvenait, non ? Et donc, il y a ce repère visuel et quand tu as fini, quand j’avais fini, je l’ai écrit chronologiquement. J’ai commencé par le premier chapitre, comme il se doit. Quand j’en ai eu fini, j’ai tout rassemblé et c’est là que j’ai réalisé que j’avais beaucoup écrit. Pas trop, parce que c’est un livre fin. Ce n’est pas un livre épais (Michel : Mais c’était une histoire finalement ou pas ?). Et puis en mettant tous les chapitres ensemble (Michel : Mmm), je me suis rendu compte qu’il y avait une trajectoire, il y avait une évolution, il y avait un développement : des pensées, des personnages, une relation des deux personnages principaux.
Michel : 11:56 It was your brain that guided and made the story actually! Unconsciously!
- Michel : 11:56 C’est ton cerveau qui a guidé et qui a fait l’histoire en fait ! Inconsciemment !
Federica Bressan : 11:59 Well,I don’t know how it sounds, but I do believe that there is something magic with the genesis of this story. There are some things in the book that I could spend hours explaining, but I never took the time to over explain something in the book. I just say something, I think it makes sense, people tell me this is their feedback. It’s as if in a few sentences I hinted, I pointed towards something that’s more deep and complex, but I did it with lightness. In passing lightness is very important in life and in everything.
- Federica Bressan : 11:59 Eh bien, je ne sais pas comment ça se présente mais je crois qu’il y a quelque chose de magique dans la genèse de cette histoire. Il y a des choses dans le livre que je pourrais passer des heures à expliquer, mais je n’ai jamais pris le temps de sur-expliquer quelque chose dans le livre. Je dis simplement quelque chose, je pense que ça a du sens, les gens me disent que c’est leur retour. C’est comme si, en quelques phrases, je faisais une allusion, je pointais vers quelque chose de plus profond et de plus complexe, mais je le faisais avec de la légèreté, en passant, la légèreté est très importante dans la vie et dans tout.
Michel : 12:34 And that’s you, that’s your character.
- Michel : 12:34 Et c’est toi, c’est ton caractère
Federica Bressan : 12:35 And so I believe that even if some things that happen in the book may be intense, if not heavy, there is this overall lightness about it. That’s why at the end of the story, let’s say that the relationship between these two people doesn’t seem to go very well anymore. But the main character, which is the female, which is the narrator, she speaks in first person, she thinks about a little bit of the melancholy of the fact that the story may be behind their backs now, there’s not much future, but look at how much I have gained, look at how much I have learned, look how richer I am now than before meeting this person. And there is a correspondence between the territory, and as the plan of the territory, like a map, that they expand… Every time they visit a new place, because this man takes her out, this is what he does. She was a bit, probably depressive, yes. She was at home and he takes her out. She said, come on, let’s go, let’s go here, let’s go there. Each chapter is called like a different place in Tuscia. So with the book, you discovered the territory a little bit, but it’s as if she also expanded the knowledge of herself because there is also, I mean, love and passion in the book. You live these things in the flesh, now the carnal. And, at the end precisely, there is this tattoo. It’s the last chapter. It’s called “The tatoo”. And she writes on her body like, if it was a map, you know, the essence.
- Federica Bressan : 12:35 Et donc je crois que même si certaines choses qui se passent dans le livre peuvent être intenses, voire lourdes, il y a cette légèreté générale. C’est pourquoi à la fin de l’histoire, disons que la relation entre ces deux personnes ne semble plus aller très bien. Mais le personnage principal, qui est la femme, qui est la narratrice, elle parle à la première personne, elle pense un peu à la mélancolie du fait que l’histoire est peut-être derrière eux maintenant, il n’y a pas beaucoup d’avenir, mais regardez combien j’ai gagné, regardez combien j’ai appris, regardez combien je suis plus riche maintenant qu’avant de rencontrer cette personne. Et il y a une correspondance entre le territoire, comme une carte qu’ils étendent… Chaque fois qu’ils visitent un nouvel endroit, parce que cet homme la sort, voilà ce qu’il fait. Elle était un peu, probablement, dépressive, oui, elle était dans sa zone de confort et il l’en sort. Elle a dit, allez, on y va, on y va ici, on y va là. Chaque chapitre s’intitule comme un endroit différent de Tuscia. Donc avec ce livre vous avez découvert un peu le territoire, mais c’est comme si elle avait aussi élargi sa connaissance d’elle-même parce qu’il y a aussi, je veux dire, de l’amour et de la passion dans le livre. Tu vis ces choses dans la chair, maintenant le charnel. Et, à la fin justement, il y a ce tatouage. C’est le dernier chapitre. Ca s’appelle “le tatouage”. Et elle écrit sur son corps comme si c’était une carte, tu sais, l’essence.
Michel : 14:08 It’s the symbolism!
- Michel : 14:08 C’est la symbolique !
Federica Bressan : 14:09 Really, yes!
- Federica Bressan : 14:09 Vraiment, oui!
Michel : 14:10 Do you think that if we read your book, we’ll be able to detect, to find between the words, between the sentences, a bit of personal development? Because when you tell your story (Federica Bressan : Very much), I have the impression that it’s a personal development that you are retransmitting.
- Michel : 14:10 Est-ce que tu penses que si on lit ton livre on va déceler, trouver entre les mots, entre les phrases, un peu de notion de développement personnel ? Parce que quand tu racontes ton histoire (Federica Bressan : Beaucoup), j’ai l’impression que c’est un développement personnel que tu retransmets.
Federica Bressan : 14:24 A – At 100%. That’s why in the beginning I resisteded. Well, everybody asks you, what is your book about? What an horrible question (Michel : The fatal quesiton). What is my book about ? Oh read it, I mean, no, that’s a rude answer but it comes from a place of truly not knowing what to say. And maybe, of course it’s not like a thriller, there are no murders in it. So, you would say what? It’s a love story, you know. But to call it a love story would give the wrong impression to people. Now, I’m okay with saying that, I’m not saying “No, it’s not, It is” but it’s even more than a love story. It’s the sacred encounter with the other one that makes you grow, that makes you richer. In fact, now I’m traveling a little bit promoting the book and I presented sometimes with a (Michel : Yeah, in Belgium, in Flanders of course). That’s why I am here, I am going to Ghent. I recently presented the book where a priest was a moderator. That’s interesting, right? A priest. What does a priest have to do with this book? But he read it. He has a cool priest, of course, back in Italy, and he picked up on these spiritual aspects of the feeling. That’s why I reached out (Michel : Ok) and I said, you know, in this presentation, because I like every presentation to be a bit different in this one, I would like to highlight the spiritual aspects of the sentiments expressed in the book.
- Federica Bressan : 14:24 A 100%. C’est pour cela qu’au début j’ai résisté. Tout le monde vous demande de quoi parle votre livre. Quelle question horrible (Michel : La question fatale). De quoi parle mon livre ? Oh lisez-le, je veux dire, non c’est une réponse grossière mais elle vient d’un endroit où je ne sais vraiment pas quoi dire. Et peut-être, bien sûr, ce n’est pas un thriller, il n’y a pas de meurtres dedans. Alors, vous diriez quoi ? C’est une histoire d’amour, vous savez. Mais l’appeler une histoire d’amour donnerait une mauvaise impression aux gens. Maintenant, je suis d’accord pour dire ça, je ne dis pas “Non, ce n’est pas ça, c’est ça” mais c’est encore plus qu’une histoire d’amour. C’est la rencontre sacrée avec l’autre qui vous fait grandir, qui vous rend plus riche. D’ailleurs, maintenant je voyage un peu pour la promotion du livre et j’ai présenté parfois avec un (Michel : Oui, en Belgique, en Flandre naturellement). C’est pourquoi je suis là, je vais à Gand. J’ai récemment présenté le livre où un prêtre était modérateur, c’est intéressant non ? Un prêtre! Qu’est-ce qu’un prêtre a à voir avec ce livre ? Mais il l’a lu, c’est un prêtre cool bien sûr, en Italie, et il a capté ces aspects spirituels du sentiment. C’est pourquoi je l’ai contacté (Michel : Ok) et j’ai dit, vous savez, dans cette présentation, parce que j’aime que chaque présentation soit un peu différente, dans celle-ci, j’aimerais souligner les aspects spirituels des sentiments exprimés dans le livre.
Michel : 15:52 Which is also part of personal development and too many people forget. We put personal development with the intellectual but we forget the spiritual. And whether you believe in a God or not: the spiritual is not necessarily believing in a God all the time (Federica Bressan : No), the spiritual is everywhere.
- Michel : 15:52 Ce qui fait partie aussi du développement personnel et que trop de gens oublient. On met le développement personnel avec l’intellectuel mais on oublie le spirituel. Et qu’on croie, ou pas, en un Dieu ou pas : le spirituel c’est pas forcément croire en un Dieu c’est tout le temps (Federica Bressan : Non), le spirituel est partout présent.
Federica Bressan : 16:06 And where is the sacred? (Michel : Indeed) Where is it? And now that you mention it, we talk a lot about self-development, self-growth. But now that you mention it, actually, I think doesn’t it always have sort of a meaning of being more productive, more efficient at the end? And no, it’s not that.
- Federica Bressan : 16:06 Et c’est où le sacré ? (Michel : Voila) C’est où ? Et maintenant que vous le dites, nous parlons beaucoup de développement personnel, de croissance personnelle. Mais maintenant que vous le mentionnez, en fait, je pense que ça n’a pas toujours une sorte de signification d’être plus productif, plus efficace à la fin ? Et non, ce n’est pas ça.
Michel : 16:23 And that’s also what people think, when you talk about personal development, it’s how to become better (Federica Bressan : Optimization). So how to become better (Federica Bressan : Yes). Being yourself is a personal development.
- Michel : 16:23 Et c’est aussi ça que les gens pensent, quand on parle développement personnel, c’est comment devenir meilleur (Federica Bressan : Optimisation). Donc comment devenir meilleur (Federica Bressan : Oui). Être soi-même c’est un développement personnel.
Federica Bressan : 16:31 Yeah. And of course, like, you want to be the best version of yourself. But when we use these words in this society, there is this meaning of optimization.
- Federica Bressan : 16:31 Ouais. Et bien sûr, vous voulez être la meilleure version de vous-même. Mais quand on utilise ces mots dans cette société, il y a cette signification d’optimisation.
Michel : 16:41 But what is the definition of the best version of yourself ? (Federica Bressan : Ah, Well).
- Michel : 16:41 Mais quelle est la définition de la meilleure version de vous-même ? (Federica Bressan : Ah, bien…).
Federica Bressan : 16:44 There it could be many, It’s a long discussion but bottom line, if I may have to be short the way I live my life, banal as it may seem, it’s just to be fair and kind. So simple to do the right thing. Like you do Michel with your work, how you embed your social causes and your values in your work that don’t do things just because you do them or you do them for someone else. I know it’s a privilege for many people, but you can want to do it and you always have a chance to make a little difference here and there. And so the values expressed in the book are the love for life, It’s, this book I could also say : it’s a celebration of life. And I love that because it’s not easy. It’s not been easy during the pandemic. I am just like you, I’m all smiles and energetic, that doesn’t mean it’s all good and easy all the time. And I was indeed in not the best of places when the experiences that inspired the book started happening. So, I have come a back to life, if I may say, and it’s a huge thing. It’s huge. And sometimes you do that, sometimes on your own, you know, but nobody saves themselves by themselves. It’s either someone or a place could be. In my case, it was both : It was Tuscia and it was someone. And so, the love for life is celebration of life. And this understanding that even when you, when you, when you meet someone and I’m really not just talking about someone, then you fall in love with and as your boyfriend for a while, every person brings something into your life and you have to be ready to trust and to be open because you will be richer at the end without having a plan on how it should go in the future, how it should be. And even if it doesn’t end well, gee, if you look back, you will see how much you have gained. What else are you going to do in this life otherwise? Now, there’s so much life in the book.
- Federica Bressan : 16:44 Il peut y en avoir beaucoup. C’est une longue discussion mais en fin de compte, si je dois être bref dans ma façon de vivre, aussi banal que cela puisse paraître, c’est juste pour être juste et gentil. C’est si simple de faire ce qui est juste. Comme Michel dans son travail, la façon dont vous intégrez vos causes sociales et vos valeurs dans votre travail, sans faire les choses simplement parce que vous les faites ou parce que vous les faites pour quelqu’un d’autre. Je sais que c’est un privilège pour beaucoup de gens, mais on peut vouloir le faire et on a toujours la possibilité de faire une petite différence ici et là. Et donc les valeurs exprimées dans le livre sont l’amour de la vie, c’est, ce livre je pourrais aussi dire : c’est une célébration de la vie. Et j’aime ça parce que ce n’est pas facile. Ça n’a pas été facile pendant la pandémie. Je suis comme vous, je suis tout sourire et énergique, cela ne veut pas dire que tout est bon et facile tout le temps. Et je n’étais effectivement pas dans les meilleurs endroits lorsque les expériences qui ont inspiré ce livre ont commencé à se produire. Donc, je suis revenu à la vie, si je puis dire, et c’est une chose énorme. C’est énorme. Et parfois vous le faites, parfois par vous-même, vous savez, mais personne ne se sauve tout seul. C’est soit quelqu’un, soit un endroit qui peut l’être. Dans mon cas, c’était les deux : c’était la Tuscia et c’était quelqu’un. Et donc, l’amour de la vie est la célébration de la vie. Et cette compréhension que même lorsque vous, lorsque vous, lorsque vous rencontrez quelqu’un, et je ne parle pas seulement de quelqu’un, dont vous tombez amoureux et qui sera votre petit ami pendant un certain temps, chaque personne apporte quelque chose dans votre vie et vous devez être prêt à faire confiance et à être ouvert parce que vous serez plus riche à la fin sans avoir un plan sur la façon dont cela devrait aller dans le futur, comment cela devrait être. Et même si ça ne se termine pas bien, bon sang, si vous regardez en arrière, vous verrez tout ce que vous avez gagné. Qu’allez-vous faire d’autre dans cette vie sinon ? Il y a tellement de vie dans ce livre.
Michel : 18:49 When you decided to write the book, you had to ask yourself the question: “I let go of my words, I let go of my mind, in these papers. But I also let go of my fragility, am I ready to expose my fragility in a book? Is that it too?
- Michel : 18:49 Quand tu as décidée d’écrire le livre, tu as du te poser la question : « J’ai lâché mes mots, j’ai lâché mon mental, dans ces papiers. Mais j’ai aussi lâché ma fragilité, est-ce que je suis prête à exposer ma fragilité dans un livre ? ». Est-ce que c’est aussi ça ?
Federica Bressan : 19:03 Yeah. It was scary in the beginning when I decided to publish it.
- Federica Bressan : 19:03 Ouais. C’était effrayant au début quand j’ai décidé de le publier.
Michel : 19:07 Was it difficult to decide to go through with it?
- Michel : 19:07 C’était difficile de décider de passer ce cap ?
Federica Bressan : 19:09 Yes because I didn’t even cross my mind that I would publish it. But what I have done is to give it to some friends. Look, I wrote this, read it. Look, I’ve done this, look. And I’m talking about 50 people altogether. So, not four or five people, about 50 people all around the world. Reason why? The first thing I have done after finishing the book, which I wrote in Italian first (Michel : Yeah), is to translate it to English. So, I gave this story to many friends in Italy and abroad, and many of them said, why don’t you publish it? And I’m like “Come on”, you know, like – Laughs – a strange idea (Michel : Ah voilà, bon maintenant on sait comment l’idée est venue – Laughs). I wasn’t… And then so many of them were actually saying, why not? Why not? And at some point it clicked in my head and I thought, Well, they are right. Like, why not? Why should I decide that it’s not worth it, it’s not good enough? And so I decided to give it a shot on this.
- Federica Bressan : 19:09 Oui, car il ne m’est même pas venu à l’esprit de le publier. Mais ce que j’ai fait c’est de le donner à quelques amis : regarde, j’ai écrit ça, lis-le. Regarde, j’ai fait ça, regarde. Et je parle d’environ 50 personnes en tout. Donc, pas quatre ou cinq personnes, environ 50 personnes dans le monde entier. Pour quelle raison ? La première chose que j’ai faite après avoir terminé le livre, que j’ai d’abord écrit en italien (Michel : Ouais), c’est de le traduire en anglais. J’ai donc donné cette histoire à de nombreux amis en Italie et à l’étranger, et beaucoup d’entre eux m’ont dit : “Pourquoi ne le publies-tu pas ? Et je me suis dit “Allez”, vous savez, comme – Rires – une idée étrange (Michel : Ah voilà, bon maintenant on sait comment l’idée est venue – Rires). Je n’étais pas… Et puis beaucoup d’entre eux disaient en fait, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Et à un moment donné, ça a fait tilt dans ma tête et j’ai pensé, eh bien, ils ont raison. Pourquoi pas ? Pourquoi devrais-je décider que ça ne vaut pas la peine, que ce n’est pas assez bien ? Et donc j’ai décidé de tenter le coup avec ça.
Michel : 20:05 We are hard on ourself, right?
- Michel : 20:05 On est sévère avec soi-même hein ?
Federica Bressan : 20:07 Oh, yes, yes, yes – Laughs. But thank God, you know. If I wrote this and thought it’s the best thing ever and I’m such a good writer, that would be wrong. So, it’s only fair, it’s only fair. Does the world need a new book? Maybe not. So, it’s good to be. I’m not even saying humble just to contain yourself, it’s good. Then you have your friends who love you to tell you “Come on, come on, do it” (Michel : Laughs) and so I sent this book. I’m also happy to say to nine publishers, not the big ones, you know, I didn’t even try that route. I just wrote to nine medium sized publishers in Italy. And within a week, four of them. So : one, two, three, four.
- Federica Bressan : 20:07 Oh, oui, oui, oui – Rires. Mais Dieu merci, tu sais. Si j’avais écrit ça en pensant que c’est la meilleure chose qui soit et que je suis un si bon écrivain, ce serait faux. Donc, ce n’est que justice, ce n’est que justice. Est-ce que le monde a besoin d’un nouveau livre ? Peut-être pas. Donc, c’est bien d’être, je ne dis même pas humble, juste pour se contenir : c’est bien. Et puis vous avez vos amis qui vous aiment pour vous dire ” Allez, allez, fais-le ” (Michel : Rires) et donc j’ai envoyé ce livre. Je suis également heureux de dire que j’ai écrit à neuf éditeurs, pas les grands vous savez, je n’ai même pas essayé cette voie. J’ai juste écrit à neuf éditeurs de taille moyenne en Italie. Et en une semaine, quatre d’entre eux. Donc : un, deux, trois, quatre.
Michel : 20:48 React and say “ok, we want”.
- Michel : 20:48 Réagissent et disent “ok, on veut”.
Federica Bressan : 20:50 Wrote and they said “yes”. And as wow, I said, what they say that it’s so hard to even find one and that some authors spent years sending their manuscript around and to me just happened like that. So, I was super happy and I started making this into my next creative project. I had an idea for the cover. I wanted to do the audio book. I wanted now I’m, you know, traveling and talking about it. It just ongoing source of creativity. It’s an experience in and of itself. And that’s how the publication happened. And, you know, I gave the text to my friends, almost no problem. I knew it was authentic, but they know me and etc. And then when I knew that it was going to be public woooooo (Michel : Stress – Laughs), yeah.
- Federica Bressan : 20:50 J’ai écrit et ils ont dit “oui”. Et je me suis dit que c’était très difficile d’en trouver un, et que certains auteurs passaient des années à envoyer leur manuscrit et que pour moi c’était comme ça. Alors, j’étais super heureuse et j’ai commencé à en faire mon prochain projet créatif. J’avais une idée pour la couverture. Je voulais faire le livre audio. Je voulais maintenant, vous savez, voyager et en parler. C’est juste une source continue de créativité. C’est une expérience en soi. Et c’est comme ça que la publication est arrivée. Et, vous savez, j’ai donné le texte à mes amis, presque sans problème. Je savais que c’était authentique, mais ils me connaissent et ainsi de suite. Et puis quand j’ai su que ça allait être public woooooo (Michel : Stress – Rires), ouais.
Michel : 21:41 Have you received, from the people you put in the audience, who are not friends, any feedback from people who have read the book?
- Michel : 21:41 Est-ce que tu as reçue, des gens que tu mets dans le public donc qui ne sont pas des ami.e.s, déjà des feedbacks des gens qui ont lu le livre ?
Federica Bressan : 21:47 Yes, but only from readers, I haven’t…
- Federica Bressan : 21:47 Oui, mais seulement de la part des lecteurs, je n’ai pas…
Michel : 21:50 What was the feedback ?
- Michel : 21:50 Quel était le feedback ?
Federica Bressan : 21:51 Well, very touching, very touching. I haven’t had professional reviews yet, and I haven’t really had negative reviews. But I don’t fool myself into thinking that there are no flaws in the book in fact, I would kind of be curious about something that people did not like in the book. But it’s very good that someone liked something in the book and what someone said that it’s a very feminine point of view and that many women will recognize themselves in the fragility or actually the key word is vulnerability of this person or, a friend of mine the other day showed me how much she highlighted and all the sentences, because then I wrote something from my perspective. But when people read, they attach their story to the words.
- Federica Bressan : 21:51 Eh bien, très touchant, très touchant. Je n’ai pas encore eu de critiques professionnelles, et je n’ai pas vraiment eu de critiques négatives. Mais je ne me trompe pas en pensant qu’il n’y a pas de défauts dans le livre ; en fait, je serais plutôt curieuse de savoir ce que les gens n’ont pas aimé dans le livre. Mais c’est très bien que quelqu’un ait aimé quelque chose dans le livre et que quelqu’un ait dit que c’est un point de vue très féminin et que beaucoup de femmes se reconnaîtront dans la fragilité ou en fait le mot clé est vulnérabilité de cette personne ou, une de mes amies m’a montré l’autre jour combien elle a souligné et toutes les phrases, parce que j’ai écrit quelque chose de mon point de vue. Mais quand les gens lisent, ils attachent leur histoire aux mots.
Michel : 22:37 That’s the magic of literature, which we often forget!
- Michel : 22:37 C’est ça la magie de la littérature, qu’on oublie beaucoup !
Federica Bressan : 22:40 But really
- Federica Bressan : 22:40 Mais vraiment
Michel : 22:41 It’s called building bridges actually!
- Michel : 22:41 On dit faire des ponts en fait !
Federica Bressan : 22:42 But it’s also the flow of communication, maybe, sometimes, because I wrote something, and I meant something, and I meant “A” and another person reads and she thinks “B”. She thought about something related to her husband, etc. And I said great, and then she tells you her story. I say “Wow”, you know, I am stimulating the story and emotions. Someone said, you know, she cried because she resonated so much with the, again, vulnerability of this character. And a recurring comment is that it’s a compelling read, like you cannot put it down, which I like. It’s a very nice comment that they must go places and they just want to read one more page and or one more page just to see what happens. And another comment that I truly loved about my writing was that sometimes in the story you can tell a little bit what’s going to happen next, like you know where it’s going, but you still want to read it for how I’m going to say it, which means that it’s also not just what I say, but how I say it, that it’s unique or personal, you know. My perspective, the same story told by someone else, it’s a different story, right? So, and I yeah, of course. I like this book. I’m proud of it. And the feedback so far has been very genuine like nobody has said “My God”, praising the skills, as a writer “Oh, my God, the plot”. It’s so well constructed. It’s always about touching the emotions. And the reason why I’m trying to promote the book is not sales. In fact, yeah, I don’t know who makes money out of this, even the publisher I think, kind of breaks even or little more than that. This is not a big business. What interests me is that the story circulates, that it just goes around. It’s the spirit of it. It’s hard to it’s just like when of course when I was doing my podcast technoculture, why did I want people to listen? That was also not a profitable business, but you want people to listen because you did it honestly. You believed in what you’ve done. You think you spread a good message and you don’t want to impose it, but you offer it. So you want to make it visible then who will want to listen? They will. This is how I’ve always done podcasting because I don’t do it for a company, I don’t do it to sell something. So, I don’t really have objectives in terms of reaching that audience or having increase in sales as a byproduct of having the podcast.
- Federica Bressan : 22:42 Mais c’est aussi le flux de la communication, peut-être, parfois, parce que j’ai écrit quelque chose, et je voulais dire quelque chose, et je voulais dire “A” et une autre personne lit et elle pense “B”. Elle a pensé à quelque chose en rapport avec son mari, etc. Et j’ai dit “super”, et ensuite elle vous raconte son histoire. Je dis “Wow”, vous savez, je stimule l’histoire et les émotions. Quelqu’un a dit, vous savez, qu’elle a pleuré parce qu’elle s’est tellement sentie concernée par la vulnérabilité de ce personnage. Et un commentaire récurrent est que c’est une lecture fascinante, comme si vous ne pouviez pas le poser, ce qui me plaît. C’est un très bon commentaire sur le fait qu’ils doivent aller quelque part et qu’ils veulent juste lire une page de plus ou une page de plus juste pour voir ce qui se passe. Et un autre commentaire que j’ai vraiment aimé à propos de mon écriture, c’est que parfois dans l’histoire, on peut dire un peu ce qui va se passer ensuite, comme si on savait où ça allait, mais on veut quand même la lire pour savoir comment je vais le dire, ce qui veut dire que ce n’est pas seulement ce que je dis, mais aussi comment je le dis, que c’est unique ou personnel, vous savez. Ma perspective, la même histoire racontée par quelqu’un d’autre, c’est une histoire différente, non ? Donc, et je ouais, bien sûr. J’aime ce livre. J’en suis fière. Et les retours jusqu’à présent ont été très sincères, personne n’a dit “Mon Dieu”, louant les compétences, en tant qu’écrivain “Oh, mon Dieu, l’intrigue”. C’est tellement bien construit. Il s’agit toujours de toucher les émotions. Et la raison pour laquelle j’essaie de promouvoir le livre n’est pas la vente. En fait, oui, je ne sais pas qui gagne de l’argent avec ça, même l’éditeur je pense, rentre dans ses frais ou un peu plus que ça. Ce n’est pas un gros business. Ce qui m’intéresse, c’est que l’histoire circule, qu’elle se propage. C’est l’esprit de la chose. C’est difficile, c’est comme quand je faisais mon podcast technoculture, pourquoi je voulais que les gens écoutent ? Ce n’était pas non plus un business rentable, mais vous voulez que les gens écoutent parce que vous l’avez fait honnêtement. Vous croyez en ce que vous avez fait. Vous pensez avoir diffusé un bon message et vous ne voulez pas l’imposer, mais vous le proposez. Vous voulez donc le rendre visible, alors qui voudra écouter ? Eux. C’est comme ça que j’ai toujours fait du podcasting parce que je ne le fais pas pour une entreprise, je ne le fais pas pour vendre quelque chose. Donc, je n’ai pas vraiment d’objectifs en termes d’atteinte de l’audience ou d’augmentation des ventes comme sous-produit du podcast.
Michel : 25:08 That’s what you and I like about the podcast, it’s not about selling, the podcast is free, it’s about giving yourself, it’s about giving your time, it’s about sharing and it’s democratic. And there is no interest from lobbies, politics, there is nothing behind it…
- Michel : 25:08 C’est ce que toi et moi on aime dans le podcast, c’est que ce n’est pas un but de vendre, le podcast c’est gratuit, c’est du don de soi, c’est du don de son temps, c’est partager et c’est démocratique. Et il n’y a pas d’intérêt lobbies, de politiques, il n’y a rien derrière…
Federica Bressan : 25:22 Even anarchic (Michel : And that’s..) in a way (Michel : Indeed).
- Federica Bressan : 25:22 Même anarchique (Michel : Et ça c’est…) d’une certaine façon (Michel : Voilà).
Michel : 25:24 This is the native podcast and this is what you and I like!
- Michel : 25:24 Ca c’est le podcast natif et ça c’est ce que toi et moi on aime !
Federica Bressan : 25:26 Exactly. Now podcasting is so popular because it’s been around for many years that you know, 100% it’s being normalized, it’s been professionalized (Michel : A lot, yes). When you start a new podcast, you have to ask yourself, how am I going to be competitive? It’s not as naive and simple as it used to be, but I loved it. At that time and I try to keep doing it like, like this, there is no “how to” that’s fixed. There are skills to know. But I don’t like the “how to” do a podcast. Like there are ten steps because they’re going to tell, you know, your audience, do this, do that. When I teach podcasting, I see it in the eyes of the students in the room that they look at me for me to tell them how to do it, including the format, for example, how long it should be, how should I build the structure of the episode? And I really actually stimulate them to think, How would you do it? Sit down and ask yourself : if I could do it the way I want. This is what we never ask any more doing anything in this society. You know, sit down and ask yourself if I could… (Michel : We do the same thing)…
- Federica Bressan : 25:26 Exactement. Maintenant, le podcasting est tellement populaire parce qu’il existe depuis de nombreuses années que vous savez, à 100%, il est en train de se normaliser, il s’est professionnalisé (Michel : Enormément, oui). Lorsque vous démarrez un nouveau podcast, vous devez vous demander comment je vais être compétitif. Ce n’est plus aussi naïf et simple qu’avant, mais j’ai adoré ça. À cette époque et j’essaie de continuer à le faire, comme ça, il n’y a pas de “comment faire” qui soit fixe. Il y a des compétences à connaître. Mais je n’aime pas le “comment” faire un podcast. Comme s’il y avait dix étapes parce qu’ils vont dire, vous savez, à votre public, faites ceci, faites cela. Lorsque j’enseigne le podcasting, je vois dans les yeux des étudiants présents dans la salle qu’ils me regardent pour que je leur dise comment le faire, y compris le format, par exemple, quelle doit être la longueur, comment construire la structure de l’épisode ? Et je les incite vraiment à réfléchir : “Comment le feriez-vous ? Asseyez-vous et demandez-vous : si je pouvais le faire comme je le veux. C’est ce que nous ne demandons plus jamais dans notre société. Vous savez, s’asseoir et se demander si je pourrais… (Michel : On fait la même chose…)
Michel : 26:32 I break the mood, they come with the expectation of “How to” and I tell them: no, first we’ll think about what the objective is: “Project Management”, how are you going to approach it? And then what is the goal? What are you looking for? What do you want for yourself? And then for the others? And only then do we start!
- Michel : 26:32 Moi je casse l’ambiance, ils viennent avec le l’attente de « How to » et moi je leur dis : non, d’abord on va réfléchir à quel est l’objectif : « Project Management », tu vas approcher comment ? Et puis c’est quoi le but ? Qu’est-ce que tu cherches ? Qu’est-ce que tu veux pour toi ? Et puis pour les autres ? Et après seulement on commence!
Federica Bressan : 26:48 Oh yes. When people contact me to make a new podcast, they think that it can be out in a month or so. Now, it’s not impossible, but there’s just an amount of work that goes into preparing the launch of the first episode, that is huge. Then it decreases a lot but there is this huge, you know, spike of work in the beginning that is like what you say. It’s what is behind. It’s the purpose, the why. All of these questions (Michel : The why is the most important thing in fact).You have to like your own podcast or you’re not going to put much time into it, so you have to like it. So, don’t be a good boy, good girl, and say, h ow should I do it? And then comply like it’s an exercise do. If I were free and I could do it the way I want !
- Federica Bressan : 26:48 Oh oui. Lorsque les gens me contactent pour créer un nouveau podcast, ils pensent qu’il peut sortir en un mois ou deux. Maintenant, ce n’est pas impossible, mais il y a juste une quantité de travail qui va dans la préparation du lancement du premier épisode, qui est énorme. Ensuite, ça diminue beaucoup mais il y a cette énorme, vous savez, pointe de travail au début qui est comme ce que vous dites. C’est ce qui est derrière. C’est le but, le pourquoi. Toutes ces questions (Michel : Le pourquoi est la chose la plus importante en fait). Vous devez aimer votre propre podcast ou vous n’y consacrerez pas beaucoup de temps, donc vous devez l’aimer. Donc, ne soyez pas un bon garçon, une bonne fille, et dites, comment dois-je faire ? Et puis se conformer comme si c’était un exercice à faire. Si j’étais libre et que je pouvais le faire comme je le veux !
Michel : 27:32 My association is fighting for this because I read in an article that 60% of people who make podcasts stop after 6 months. Discouraged because it takes too much time and it doesn’t bring in what they were hoping for. And that’s also because at the same time, at this point in time, there are plenty of people who offer to “put your podcast on the Internet in 7 days”, but that’s not the goal!
- Michel : 27:32 Mon association se bat pour ça parce que j’ai lu dans un article que il y avait 60% des gens qui font des podcasts qui s’arrêtent au bout de 6 mois. Découragé parce que ça prend trop de temps et ça ne rapporte pas ce qu’ils espéraient. Et ça c’est aussi parce qu’en parallèle, à ce moment où ça se passe, il y a plein de gens qui proposent « mets ton podcast en 7 jours sur Internet », mais ce n’est pas ça le but !
Federica Bressan : 27:54 Or you’ll be the star of your podcast (Michel : Yes!!) and outsource to us all the work, pay us ! And we’re going to do your setup, your editing, your music, your everything (Michel : Because it’s a lot of work!). And it is, but then you’re not the star, actually. The, your product is just out of your hands. I don’t know, I do my own editing, still I like to have full control. Not because I don’t trust anyone else, besides I don’t really have the budget, but when I do the editing, I know I’m still creating. So, my podcast will have my imprint, and I’m responsible for all of it. If someone says I didn’t like that, or why did you do it like that? I’m responsible. I have to have a question for that. So yeah, why was I saying this for the freedom? I don’t know. You know what? We are so not used to thinking in creative terms anymore. In genuinely creative terms that it takes a moment when to shift, to go into the headspace, to actually sit down and say true. I mean, if I wanted to do it the way I want, how would I do it? You don’t know how to answer that because our life normally, day in, day out is I need to do this. And protocols, protocols, this is how I should do it. I really believe that it’s a little bit the spirit of our times with technology and automation. It comes with that, right? It’s not all bad. It’s just what’s happening right now in the world. And you have to sit down and break free from that and say “Huh, if I could do it the way I want, how would I like it?” You know ?
- Federica Bressan : 27:54 Ou vous serez la star de votre podcast (Michel : Oui !!) et vous nous sous-traitez tout le travail, vous nous payez ! Et nous allons faire votre installation, votre montage, votre musique, votre tout (Michel : Parce que c’est beaucoup de travail !). Et ça l’est, mais alors vous n’êtes pas la star, en fait. Le, votre produit est juste hors de vos mains. Je ne sais pas, je fais mon propre montage, mais j’aime avoir le contrôle total. Pas parce que je ne fais confiance à personne d’autre, d’ailleurs je n’ai pas vraiment le budget, mais quand je fais le montage, je sais que je crée toujours. Donc, mon podcast portera mon empreinte et j’en suis responsable. Si quelqu’un me dit que je n’ai pas aimé ça, ou pourquoi tu as fait ça comme ça ? Je suis responsable. Je dois avoir une question pour ça. Alors oui, pourquoi je disais ça pour la liberté ? Je ne sais pas. Tu sais quoi ? Nous n’avons plus l’habitude de penser en termes créatifs. En termes véritablement créatifs qu’il faut un moment pour changer, pour aller dans l’espace de tête, pour s’asseoir et dire vrai. Je veux dire, si je voulais le faire comme je le veux, comment je le ferais ? Vous ne savez pas comment répondre à cette question parce que notre vie normale, jour après jour, c’est “je dois faire ceci”. Et les protocoles, les protocoles, c’est comme ça que je dois faire. Je crois vraiment que c’est un peu l’esprit de notre époque avec la technologie et l’automatisation. Ça vient avec ça, non ? Ce n’est pas si mal. C’est juste ce qui se passe en ce moment dans le monde. Et vous devez vous asseoir et vous libérer de ça et dire “Huh, si je pouvais le faire de la façon dont je veux, comment je l’aimerais ?” Vous savez ?
Michel : 29:22 You know what I like is that you actually said the magic word, you said “Freedom”. And in fact you have freedom when you write your book, and you have freedom when you do your podcasts. And that’s the bridge I wanted to make between the two. Let’s go back to your book, did it give you now, no matter if you’ve already sold a lot of books or not – we understand that it’s not important for you, the important thing is to share it Federica Bressan : Yes) – and even if you haven’t reached your goal yet: Does it already make you want to say “I’m going to do another writing adventure”?
- Michel : 29:22 Tu sais ce que j’aime bien, c’est qu’en fait tu as dit mot magique, tu as dit « Freedom » : la liberté. Et en fait tu as la liberté quand tu écris ton livre, et tu as la liberté quand tu fais tes podcasts. Et c’est le pont que je voulais faire entre les deux. On va revenir à ton livre, est-ce que ça t’a donné maintenant, peu importe si tu as déjà vendu beaucoup ou pas de livres – on a compris que c’est pas l’importance pour toi, l’important c’est le partager (Federica Bressan : Oui) – et même si ce n’est pas encore atteint l’objectif : Actuelle est-ce que ça te donne déjà envie de te dire « je vais refaire une aventure écriture » ?
Federica Bressan : 29:49 Ah ah,I wrote short stories. Not really like novel sized stories, but I keep in practice because it’s also a craft. So, I try to do it more consciously. I try to do it regularly, I try to do it well. So, I’m in training if you want. I wrote some short stories. I submitted them to some contests that I found online that actually stimulate me to write because they give you a theme and maximum number of words or so… And so, it’s like a creative exercise, and I said “What do I have to say about that?” And I wrote and I actually won one. I got two of my stories published. You don’t really win the competition. That’s a competition for a selection to be published. So many people end up in this book together with short stories. I have two published and I won a contest. I was so surprised because I never win anything. I was looking, you know, they sent the PDF with all the names and I was scrolling through waiting, Rg you know… oof another rejection before it was like as a researcher “we regret to inform you that your paper is not worth publishing” (Michel : A copy/paste of… Laughs). Oh, you know and I was looking for my name, like, thank you for sending us your work (Michel : But unfortunately…), yes. And then there is my name and it’s on top and I say “top of the losers?” who I had to read three times cause I never win anything like “what? So, I won. I won, haha”. In two weeks when I go back to Italy, I’m going to travel to this town in the South of Italy “Cosenza” to get the price. There will be a small ceremony and of course I’m going because, even if you just went like an object, it’s symbolic. But I really want to go there because I just, you know, you see it in my eyes, I see it in yours. I just have to sit there in this room with other people and someone is going to call my name up on stage for something I wrote. What a thrill (Michel : It is your creation), yeah. Because, you know, there’s something I’ve never said before, at least publicly. But being an author was my very first wish in this life. Like when I was four years old. Then music came in. We mentioned music, music background. I started at university, but my first love was literature. In fact, I tried to write my first now it was six years old as soon as I mastered, writing, an it was a complete failure public and critic!
- Federica Bressan : 29:49 Ah ah, j’ai écrit des nouvelles. Pas vraiment des histoires de la taille d’un roman, mais je m’y exerce parce que c’est aussi un métier. Donc, j’essaie de le faire plus consciemment. J’essaie de le faire régulièrement, j’essaie de le faire bien. Donc, je m’entraîne si vous voulez. J’ai écrit quelques nouvelles. Je les ai soumises à des concours que j’ai trouvés en ligne et qui me stimulent vraiment à écrire parce qu’ils vous donnent un thème et un nombre maximum de mots ou quelque chose comme ça… C’est comme un exercice créatif, et je me suis dit : “Qu’est-ce que j’ai à dire là-dessus ?” J’ai écrit et j’en ai gagné un. Deux de mes histoires ont été publiées. Tu ne gagnes pas vraiment le concours. C’est un concours de sélection pour être publié. Beaucoup de gens se retrouvent dans ce livre avec des histoires courtes. J’en ai deux publiées et j’ai gagné un concours. J’étais tellement surpris parce que je ne gagne jamais rien. Je regardais, vous savez, ils ont envoyé le PDF avec tous les noms et je faisais défiler en attendant, vous savez… ou un autre rejet avant que ce soit comme un chercheur “nous avons le regret de vous informer que votre article ne vaut pas la peine d’être publié” (Michel : Un copier/coller “de”… Rires). Oh, vous savez, je cherchais mon nom, comme, merci de nous envoyer votre travail (Michel : Mais malheureusement…), oui. Et puis il y a mon nom… et il est en haut et je dis “en haut des perdants ?” que j’ai dû lire trois fois parce que je ne gagne jamais rien comme “quoi ?”. Alors, j’ai gagné. J’ai gagné, haha”. Dans deux semaines, quand je retournerai en Italie, je me rendrai dans cette ville du sud de l’Italie, Cosenza, pour obtenir le prix. Il y aura une petite cérémonie et, bien sûr, j’y vais parce que, même si vous y allez juste comme un objet, c’est symbolique. Mais je veux vraiment y aller parce que je veux juste, tu sais, tu le vois dans mes yeux, je le vois dans les tiens. Je dois juste m’asseoir dans cette pièce avec d’autres personnes et quelqu’un va appeler mon nom sur scène pour quelque chose que j’ai écrit. Quel frisson (Michel : C’est votre création), ouais. Parce que, vous savez, il y a quelque chose que je n’ai jamais dit auparavant, du moins en public. Mais être un auteur était mon tout premier souhait dans cette vie. Quand j’avais quatre ans. Puis la musique est arrivée. Nous avons mentionné la musique, le fond musical. J’ai commencé à l’université, mais mon premier amour était la littérature. En fait, j’ai essayé d’écrire mon premier livre à l’âge de six ans, dès que j’ai maîtrisé l’écriture, et ce fut un échec total auprès du public et des critiques !
Michel : 32:15 It was just a matter of changing the approach actually… And the covid helped! I have a question about that, you said it, I wrote the book during the covid too (Federica Bressan: Yes, yes) that means there are passages where you’re going to let your heart and your head speak about what you think about the crisis or how you lived it… Do we feel that in the book or did you prefer to avoid it?
- Michel : 32:15 Il fallait juste changer l’approche en fait… Et le covid a aidé ! J’ai une question par rapport à ça, tu l’as dit, j’ai écrit le livre pendant le covid aussi (Federica Bressan : Oui, oui) ça veut dire il y a des passages où tu vas laisser parler ton cœur et ta tête sur qu’est-ce que tu penses de la crise où comment tu l’as vécue… On ressent ça dans le livre ou tu as préféré l’éviter ?
Federica Bressan : 32:32 Oh no, COVID is mentioned because we have our masks, with ourselves, because I mentioned that a place that the two protagonists visit, she had seen that place before and it was completely empty because it was a year earlier in the middle of the pandemic. So, the pandemic appears, it’s mentioned in the book. But there would be no reason at all for me to share thoughts about that. It’s just in the background, so to speak. But it’s definitely mentioned, probably it’s more in the spirit of the book than I imagined, because indeed it really decrease the possibilities for social interaction. And the fact that these two people meet is a bit more special then normal, than usual
- Federica Bressan : 32:32 Oh non, le COVID est mentionné parce que nous avons nos masques, avec nous-mêmes, parce que j’ai mentionné qu’un endroit que les deux protagonistes visitent, elle avait vu cet endroit avant et il était complètement vide parce que c’était un an plus tôt au milieu de la pandémie. Donc, la pandémie apparaît, elle est mentionnée dans le livre. Mais il n’y aurait aucune raison pour que je partage mes pensées à ce sujet. C’est juste en arrière-plan, pour ainsi dire. Mais c’est définitivement mentionné, et c’est probablement plus dans l’esprit du livre que je ne l’imaginais, parce qu’en effet cela diminue vraiment les possibilités d’interaction sociale. Et le fait que ces deux personnes se rencontrent est un peu plus spécial que la normale.
Michel : 33:14 Yes, and the crisis has influenced everyone’s morale! I think that there was a bit of pessimism that settled in everybody’s head in this crisis! (Federica Bressan : It’s been hard)
- Michel : 33:14 Oui et puis la crise a influencé le moral de tout le monde ! Je pense qu’il y avait quand même un peu de pessimisme qui s’est installé dans la tête de tout le monde dans cette crise ! (Federica Bressan : Ça a été dur)
Federica Bressan : 33:32 Maybe harder than I even imagined for myself. Cause some people during the pandemic, they were lamenting, having a hard time and I didn’t feel it. I thought, you know, it doesn’t sound like it, but I’m an introvert, I like the time to myself. I love to read, so to be forced to stay at home and not travel for a while with a blessing. So, I enjoyed, you know, the positives that I found in that time. But I have to confess afterwards, looking back, maybe, yeah, it was a bit hard for me too.
- Federica Bressan : 33:32 Peut-être plus difficile que je ne l’imaginais pour moi-même. Parce que certaines personnes pendant la pandémie se lamentaient, passaient des moments difficiles, et je ne le ressentais pas. Je me suis dit, vous savez, ça n’en a pas l’air, mais je suis un introverti, j’aime avoir du temps pour moi. J’aime lire, alors être obligé de rester à la maison et de ne pas voyager pendant un moment a été une bénédiction. Donc, j’ai apprécié, vous savez, les points positifs que j’ai trouvé dans cette période. Mais je dois avouer qu’après coup, en regardant en arrière, peut-être, oui, c’était un peu dur pour moi aussi.
Michel : 33:53 We are slowly coming to the end of this interview and I want to ask you to conclude this podcast, you have our listeners listening to you, what do you want to tell them?
- Michel : 33 :53 On arrive tout doucement à la fin de cette interview et j’ai envie de te demander pour conclure ce podcast, tu as nos auditeurs qui t’écoutent, qu’est-ce que tu as envie de leur dire ?
Federica Bressan : 34:01 Look, I hope there all living great lives. I don’t have anything to sell, I aims something. When everybody was asking me why did you leave Belgium or the United States, or why did you settle there? I knew inside of me that I was looking to change my life, like slowing down, reading. There was something, you know, but I was following intuitions, I didn’t have a plan, it’s just every step, you just see the next step. And I trust the process, I know it’s going somewhere, but I don’t have answers to those who ask me. And one day I came up with these words that I kind of liked. I thought, let your life be the answer. You don’t have to explain, not because you don’t own people explanations, it’s not rude like that. Be the life, be the answer, meaning embody your values, act your values out, just behave what you say, you know, like that. So, if I was travelling all over the place and doing great and now two years later fast forward, long story short, I wrote a book and I am a different person. I think that I don’t have to explain, if people know me they will see the change and if they like it, they take something away from my experience and if they don’t, they don’t. So, I have a hard time like to give a take home message to your audience cause I don’t preach, I just live my truth. And I do hope that they do the same, because life is worthwhile.
- Federica Bressan : 34:01 Ecoutez, j’espère que vous vivez tous une belle vie. Je n’ai rien à vendre, je vise quelque chose. Quand tout le monde me demandait pourquoi vous aviez quitté la Belgique ou les Etats-Unis, ou pourquoi vous vous étiez installé là-bas, je savais au fond de moi que je cherchais à changer ma vie. Je savais au fond de moi que je cherchais à changer ma vie, comme ralentir, lire. Il y avait quelque chose, vous savez, mais je suivais mes intuitions, je n’avais pas de plan, c’est juste que chaque étape, vous voyez juste la prochaine étape. Et je fais confiance au processus, je sais que ça va quelque part, mais je n’ai pas de réponses à ceux qui me demandent. Et un jour, j’ai trouvé ces mots que j’aimais bien. J’ai pensé, laisse ta vie être la réponse. Tu n’as pas besoin d’expliquer, non pas parce que les explications ne t’appartiennent pas, ce n’est pas impoli comme ça. Soyez la vie, soyez la réponse, c’est-à-dire incarnez vos valeurs, agissez en fonction de vos valeurs, faites ce que vous dites, vous savez, comme ça. Donc, si je voyageais partout et que tout allait bien, et que deux ans plus tard, j’ai écrit un livre et je suis une personne différente. Je pense que je n’ai pas besoin de m’expliquer, si les gens me connaissent, ils verront le changement et s’ils l’aiment, ils retireront quelque chose de mon expérience et s’ils ne l’aiment pas, ils ne l’aiment pas. J’ai donc du mal à donner un message à retenir à votre public, car je ne prêche pas, je vis simplement ma vérité. Et j’espère qu’ils feront de même, car la vie en vaut la peine.
Michel : 35:24 Thank you for the trust you have given me. I would like, before we leave each other, that you give the address of a website where one can find information on what you do, what you say, well there is “Technoculture”, obviously…
- Michel : 35:24 Merci pour la confiance que tu m’as donnée. J’aimerais, avant qu’on se quitte, que tu donnes l’adresse d’un site internet on peut trouver des informations sur ce que tu fais, ce que tu dis, bon il y a « Technoculture », évidemment…
Federica Bressan : 35:35 Technoculture, podcast. So, the book has a website. It’s also on Facebook as a page, I’m on social media. I would say that the best thing is really to Google my name, or book, or Tuscia, or research or podcast, whichever saying because I have quite a presence online with this different hats, as a researcher, as a podcaster (Michel : On mettra quelques liens dans l’article). Absolutely that helps but absolutely that helps. But bottom line, truly the best way to find me is Googling my name Anne on the book website. You also have Google Interactive map with all the places that are mentioned. Never know in life. Maybe you want to come and visit and do reach out, you know, I mean I’m I’m reachable (Michel : Il est sur Amazon le livre, aussi ?) It’s on Amazon and several websites in Italian, English and Dutch. The English and Dutch has just been printed. They are also available as e-book with pictures in them. But they’re so recent, like literally before I left last week from Italy, so they may not be available online like in the stores. But they exist and that’s why I say just reach out. We have small numbers. I’m a small author, you know what I mean? So don’t be afraid to really reach out because I will go to the post office and send the book. It’s just how it is. And if you’re a big distributor and you’re listening (Michel : You can contact it) to this podcast, get in touch and we are going to make it big.
- Federica Bressan : 35:35 Technoculture, podcast. Donc, le livre a un site web. Il est aussi sur Facebook en tant que page, je suis sur les médias sociaux. Je dirais que le mieux est de taper mon nom sur Google, ou livre, ou Tuscia, ou recherche ou podcast, peu importe, parce que j’ai une certaine présence en ligne avec ces différents chapeaux, en tant que chercheur, en tant que podcasteur (Michel : On mettra quelques liens dans l’article). Absolument, cela aide, mais absolument, cela aide. Mais en fin de compte, la meilleure façon de me trouver est de googler mon nom, Anne, sur le site web du livre. Vous avez aussi la carte interactive de Google avec tous les endroits qui sont mentionnés. On ne sait jamais dans la vie. Peut-être que vous voulez venir me voir et me contacter, vous savez, je veux dire que je suis joignable (Michel : Il est sur Amazon le livre, aussi ?) Il est sur Amazon et sur plusieurs sites web en italien, anglais et néerlandais. L’anglais et le néerlandais viennent d’être imprimés. Ils sont aussi disponibles en e-book avec des images. Mais ils sont si récents, comme littéralement avant mon départ d’Italie la semaine dernière, qu’ils ne sont peut-être pas disponibles en ligne comme dans les magasins. Mais ils existent et c’est pourquoi je dis qu’il faut tendre la main. Nous sommes peu nombreux. Je suis un petit auteur, vous voyez ce que je veux dire ? Alors n’ayez pas peur de vous manifester parce que je vais aller à la poste et envoyer le livre. C’est comme ça. Et si vous êtes un grand distributeur et que vous écoutez (Michel : Vous pouvez le contacter) ce podcast, prenez contact et nous allons faire un grand succès.
Michel : 36:55 Merci beaucoup, Thank you, Grazie mille, شكرًا, Спасибо, Teşekkürler… Laughs !
- Michel : 36:55 Merci beaucoup, Thank you, Grazie mille, شكرًا, Спасибо, Teşekkürler… Rires
Federica Bressan : 37:01 Thank you sir for your time
- Federica Bressan : 37:01 Dank u wel meneer voor jou tijd
Michel : 37:03 And see you soon
- Michel : 37:03 En tot binnekort
Federica Bressan : 37:04 Success with your podcast! (Michel : Yeah) Thanks, thanks for being my friend, thanks for being my support, always
- Federica Bressan : 37:04 Success met u podcast ! (Michel : Yeah) Merci, merci d’être mon ami, merci d’être mon support, toujours
Michel : 37:10 It’s mutual, see you soon.
- Michel : 37:10 C’est réciproque, à bientôt.
Federica Bressan : 37:12 Ciao (Michel : Ciao)
Jingle intro: 37:13 Search for radio frequency (old radio mode: crackles), a channel is picked up and the sound stabilizes: “You’r listening The Podcast Factory
- Jingle intro : 37:13 Recherche de fréquence radio (mode anciens postes de radio : grésillements), une chaîne se capte et le son se stabilise : on entend « You’r listening The Podcast Factory
Michel : 37:18 This podcast project is an initiative of the ASBL “The Podcasts Factory Org” with the sponsor of “transforma bxl”, innovation playground, and you can find all episodes on the website “What’s Your story.be ?”
- Michel : 37:18 Ce projet Podcast est une initiative de l’ASBL « The Podcasts Factory Org » avec le sponsor de « transforma bxl », innovation playground, et vous retrouvez tous les épisodes sur le site “What’s Your story.be” ?
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