Le matériel pour un podcast à partir de 0 €

Le matériel

Le matériel pour un podcast à partir de 0 € ou presque. Podcast #004.

Dans cet épisode on continue de vous partager notre expérience en podcast et Michel y présente le matériel qu’il utilise (ou a utilisé).

Pour nous laisser un message vocal et écouter les passages qui vous intéressent via le séquençage de l’épisode, suivez ce lien!

Au micro : Sylvain Ratton, directeur du projet « Le Podcast High Tech France », depuis la France à Nante. Michel Godart, président de l’association « The Podcast Factory Org« , depuis la Belgique à Hoegaarden.

Si vous êtes sourds ou malentendants, nous commençons aussi, quand nous avons les ressources nécessaires, à retranscrire nos podcasts en textes. Vous retrouvez le texte en fin d’article.

Pour cette capsule « Le Podcast High Tech France », Michel Godart propose un point de vue sur le matériel et mico pour vous aider à choisir. Que vous ayez 0€ ou plus.

Mais rassurez-vous, il est possible de démarrer un projet podcast avec le matériel pro tout en restant dans une gamme de prix raisonnable.

Au passage Michel partage sur le matériel quelques anecdotes surprenantes qui, je pense, vous feront autant sourire que moi lors de cet enregistrement !

Ecoutez cet épisode via notre chaîne Youtube :

Note: dans le texte de description de l’épisode sur Vodio (un outil de BadGeek), vous avez aussi ces raccourcis du séquençage vers l’audio seulement (les liens ne vous conduisent alors pas sur Youtube pour écouter une partie spécifique).

Le séquençage de l’épisode sur le matériel :

  • 00:13 Introduction
  • 00:49 Le matériel : lequel choisir en budget « Low cost »
  • 01:38 Enregistrer avec un smartphone mais…
  • 02:14 Maitriser l’environnement sonore avant de penser « le matériel »
  • 04:44 Faire des tests avec le matériel (et lire le manuel)!
  • 05:04 Et avec un micro externe type micro-cravate branché sur son smartphone ?
  • 07:04 Le micro USB (Blue Yeti)
  • 08:12 Attention aux surfaces qui crée de la réverbération.
  • 08:30 Référence à une vidéo Youtube (en anglais mais assez explicite au visuel pour comprendre) pour faire ses panneaux isolants
  • 08:44 Plus d’une personne au micro : préférer des pistes différentes
  • 09:49 Retour aux réflexions « project management » pour passer au niveau supérieur : le projet va-t-il évoluer : plus d’intervenants, mobilité (micro-trottoir) ?
  • 10:31 Une préférence pour Focusrite Scarlett
  • 11:22 Sylvain préfère la carte PreSonus
  • 13:40 Shure SM58
  • 15:50 Rode Podmic
  • 16:15 Besoin des câbles, un pied micro et flitres anti-pop
  • 17:44 Avoir un studio ?
  • 18:08 La solution mobile : Zoom H6 (enregistrer un podcast par GSM)
  • 18:51 Les réglages à changer pour un Zoom
  • 20:15 Quelles sont les préférences des auditeurs ? Faites-en la démo en nous laissant un voicemail en l’utilisant ?
  • 20:56 Le prochain podcast, l’édition ?
  • 21:18 Clôture du podcast

Ou écoutez ce podcast via InstagramTV :

La transcription de cet échange sur le matériel :

00:00 Sylvain Ratton : Ce podcast est une initiative de l’association The Podcast Factory Org avec le sponsor de transforma bxl innovation playground.

00:08 Jingle intro : recherche de fréquence radio (mode anciens postes de radio : grésillements ), une chaîne se capte et le son se stabilise : on entend « You’r listening The Podcast Factory »

00:13 Sylvain Ratton : Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour ce nouveau   podcast high tech France. Aujourd’hui, toujours en compagnie de Michel Godart.

00:20 Michel Godart : Bonjour à tous !

00:21 Sylvain Ratton : Alors, je tenais en introduction à ce podcast à vous rappeler que vous pouvez nous rejoindre et faire partie de l’équipe France, ce sera également le cas pour la partie Belgique, donc il y a juste possibilité de nous contacter via notre site internet thepodcastfactory.org. Du coup aujourd’hui nous allons aborder un sujet qui va plaire à de nombreux auditeurs, certainement, car dans nos précédents épisodes nous avons présenté l’ASBL (Association loi 1901 en Belgique), nous avons présenté qu’est-ce que le podcast et bien aujourd’hui, tout simplement, nous allons nous lancer : quel matériel allons-nous choisir. Donc pour cela Michel je vais te laisser la parole dans quelques instants, mais avant toute chose j’aimerais savoir : moi j’ai un budget « low cost » qu’est-ce que tu me conseilles comme type de micro, comme type de matériel pour pouvoir me lancer dans le podcast ?

01:03 Michel Godart : Alors c’est bien ta question, elle me permet de remettre en évidence que je n’ai pas raconté de bêtises dans le podcast précédent quand je disais qu’il y avait trois piliers au podcast. Pour déterminer ton projet podcast tu as pensé en termes de « Project Management », donc tu as élaboré un petit bilan des budgets que tu as de disponibles. En fonction de tes budgets disponibles ET de ton projet – je vais prendre l’exemple après, tu vas comprendre pourquoi je parle de ça, on va pouvoir t’orienter. Parce qu’en fait il existe plusieurs solutions, donc si maintenant ta donnée c’est : « low cost », point barre… Je dirais que tu as 0 investissement à faire.

01:33 Sylvain Ratton : Ah bon ? C’est bien, ça me plaît ça !

01:34 Michel Godart : Je suis informé que tu as un iPhone c’est bien ça ?

01:37 Sylvain Ratton : Exactement 

01:38 Michel Godart : Et bien t’as besoin de rien du tout. Mais tu dois alors accepter que tu aies une certaine qualité, que ce n’est pas top de top. Mais tu peux faire du podcast immédiatement, c’est à dire que tu prends ton iPhone, tu prends dictaphone, tu lances ton dictaphone, tu lances l’enregistrement et alors ne fait pas ton premier podcast comme ça ! Ce que tu fais c’est que…

01:56 Sylvain Ratton : Ahil me manque quelque chose alors ? 

01:57 Michel Godart : Alors il y a 2 choses qui vont te manquer. Essaye de comprendre que l’environnement dans lequel tu te trouves va parasiter la qualité de son. Je pense a de l’écho, des bruits, donc mets-toi déjà dans un endroit isolé de façon sonore ! 

02:10 Sylvain Ratton : Oui puis les micros ne sont pas de très haute qualité ?

02:13 Michel Godart : Attends, on va y arriver. Donc un, se mettre dans un endroit où il n’y a pas de bruits, ça c’est important, c’est déjà une base. Deux, un endroit où il n’y a pas d’écho et de réverbération, comme si tu parles dans une cathédrale. Alors certains vont te dire « oui mais chez moi c’est comme ça partout » : c’est très simple. Tu sais ce que je faisais à mes débuts moi ?

02:26 Sylvain Ratton : Non vas-y dis-moi ?

02:27 Michel Godart : Je me mettais sur mon lit, en position Lotus. Dans ma chambre il n’y a pas de bruit, et je prenais une grosse couverture, une grosse couette et je la mettait autour de moi. Alors à la fin du podcast j’étais transpirant, mais j’enregistrais dans le noir, sous une couette, ma voix au micro de cette manière-là. Et j’ai fait des podcasts comme ceux-là, ou des correctifs de podcast, que j’ai enregistré au studio mais quand je n’avais pas la possibilité de me redéplacer ce jour-là, il m’est arrivé – Et ça ne s’entend pas – de faire des correctifs comme ça ! 

02:51 Sylvain Ratton : Donc tes tout premiers enregistrements c’était sous la couette avec un téléphone ?

02:54 Michel Godart : J’en ai fait oui, en test. Oui.

02:56 Sylvain Ratton : Oh excellent ça ! (Michel : Et même récemment) C’est une super anecdote ça ! 

02:59 Michel Godart : Et même récemment, j’ai eu une fois un podcast que j’ai fait au studio chez transforma, il y avait une phrase qui était catastrophique et dont on ne pouvait pas corriger le bruit sonore derrière, il y avait eu un accident. Je me dis « zut, je n’ai pas le temps, je dois respecter les délais, je n’ai pas le temps de retourner chez transforma », j’ai pris mon matériel, un micro de qualité – bon le matériel n’était pas un iPhone dans ce cas-là – je me suis rappelé cette anecdote, je me suis mis dans mon lit avec une grosse couette autour de moi, je t’assure qu’on aurait pensé que j’étais dans le même studio parce qu’il n’y avait pas de bruit sonore, il n’y avait pas de réverbération, pas d’écho, rien. Donc ça c’est déjà bien comprendre que si on ne veut pas passer du temps…

03:32 Sylvain Ratton : Comme quoi Michel tu vois, quand on dit le dicton « tout se règle sous la couette », finalement ça règle pas mal de problèmes à tous les  niveaux ! (Michel : Rires)

03:40 Michel Godart : Alors plutôt que d’aller perdre du temps à faire du montage et apprendre des trucs et astuces d’ingénieur son pour travailler sur les défauts du son. Quel que soit le matériel qu’on a, du « low cost », ou du très cher, ou du matériel de pro, la première leçon à apprendre c’est : réfléchissez à comment et où vous prenez le son. Isolez un maximum les parasites, isolez le bruit, isolez l’écho, isolez la réverbération et je t’assure…. Alors ensuite il m’est arrivé aussi – alors je vais encore te faire rire – une deuxième anecdote. Il m’est arrivé aussi d’enregistrer dans un endroit où j’étais en déplacement, où je n’avais pas de couette et j’étais, je ne pouvais pas me mettre dans mon lit tu vois, j’étais en déplacement. Et je me suis retrouvée à demander une caisse en carton à des gens, et de la mousse parce que (Sylvain : Ah oui parce que la mousse ça isole) le local était pourri. Voilà, et donc je me suis fait un petit kot sur la table, avec une caisse en carton genre caisses à banane renversée sur le côté. Avec une mousse dedans et j’ai mis mon micro au milieu et ma tête dans la boîte à banane et j’enregistrais comme ça… Et bien ça le fait, ça le fait, il n’y a pas trop de problème. Donc en termes de studio : une caisse à banane ça suffit, en termes de matériel : un iPhone ça suffit. Alors je disais tantôt, ne te lance pas dès le premier comme ça, pourquoi ? Parce que tu verras que si tu parles trop près du micro d’un smartphone, vu que les micros ne sont pas d’aussi bonne qualité, n’ont pas les mêmes fonctions, tu vas entendre les plosives très fortes. Donc les plosives c’est les « P » les « D/T », mets un filtre anti pop pour les « p, d,t » (Sylvain : Ok) tu vois ? Et bien ça, il faut un petit peu s’entraîner, écouter les résultats, pourquoi ? Pour essayer de trouver la bonne distance entre la bouche et le micro. Et une fois que tu as trouvé…

05:04 Sylvain Ratton : Je t’interromps là juste un instant, moi j’ai vu que sur mon iPhone justement il existait des petits accessoires, des petits micros à 150€, de mémoire, que je peux brancher via la prise de mon iPhone via une application et ça me ferait des super enregistrement audio !

05:17 Michel Godart : Oui, alors c’est vrai, alors tu grilles les étapes hein ? Je voulais terminer en disant d’abord que tu dois t’entraîner à prendre le son à la bonne distance, pour avoir le son le plus optimal possible, et à partir de ce moment-là, bah oui… Ton fichier de ton iPhone, tu le transfères sur ton Mac ou ton PC, tu le mets dans ton DAW – le Digital Audio Workstation – tu fais de l’édition, tu mets ton générique d’intro, ton générique de sortie et tu as un podcast ! Donc, je dirais voilà, et ça peut se faire avec un Samsung, il y a plein de modèles de smartphones qui ont incorporé un dictaphone, et bien le dictaphone c’est un très bel outil pour commencer gratuitement. Maintenant ce qui va se passer aussi c’est, tu l’as dit, on peut déjà améliorer la qualité en allant chercher par exemple un petit micro-cravate, on vend un micro-cravate pour 15€ (Sylvain : D’accord), tu le branches sur ton iPhone ou ton smartphone, tu mets le micro-cravate à ton col de pull tu parles. Et toujours le même truc, tu as beau avoir un super micro pratique, pas cher, tu as beau avoir un super smartphone qui prend le son, mais si tu parles dans une cathédrale ton son il sera à, pardonnez-moi le terme, à chier ! Donc (Sylvain : Ok) repensez à ma fameuse caisse à banane ou à ma couette sous l’oreiller, tu vois ? (Sylvain : Exactement) donc repenser à ça ! Donc ça c’est le matériel je dirais le moins coûteux, ensuite les podcasteurs débutants souvent se lancent vers des achats de micros de type USB.

06:26 Sylvain Ratton : Alors attends Michel, moi j’ai juste, pour rebondir, je n’ai pas de smartphone….Est ce que je peux quand même faire déjà des enregistrement avec un dictaphone ? Parce que j’ai envie d’en acheter un, d’investir sans forcément aller dans un micro et de m’équiper. Est-ce que tu aurais des références toi de dictaphone à me conseiller ? Ça se passe comment ?

06:40 Michel Godart : Non, dictaphone non parce que je ne m’y suis pas penché. Parce que, à partir du moment où on dit « j’investis un petit peu d’argent », quand je vais te dire le prix d’un micro pro, qui peut déjà convenir (Sylvain : Ok), tu vas être mort de rire. (Sylvain:Je sais qu’en dictaphone il y a une marque zoom, de mémoire, qui existe pour l’enregistrement audio). Les zooms c’est autre chose, c’est déjà au-dessus, c’est du matériel professionnel là ! (Sylvain : Ah, d’accord) Il y a des petits dictaphone genre 100 € quoi, mais pour 100 € tu as un micro pro. Mais on va en parler, on va en parler tout à l’heure, on va revenir aux débutants qui veut rester dans les bas coûts. La plupart vont être tenté par un micro USB. Alors là, moi, je vais chaque fois le répéter hein mais….Quel que soit le micro et le matériel, repensez aux conditions d’enregistrement ! Ce seront des règles qui vont s’appliquer sur tout le matériel jusqu’à ce qu’on arrive à du matériel pro, et même là, tenir compte de l’environnement sonore où on enregistre est super important, c’est la troisième fois que j’insiste mais c’est très important, ça vous fera gagner un temps énorme. Ça c’est vraiment la base de la base. Ensuite on a parlé de smartphone, on a parlé de dictaphone, mais dictaphone il y a moyen de faire mieux et plus professionnel si c’est pour investir un petit peu plus, une centaine d’euros de plus, et d’avoir vraiment déjà là un matériel avancé quoi, tu vois ? 

07:43 Sylvain Ratton : Donc là on monte et tu m’oriente vers le micro USB c’est ça ?

07:45 Michel Godart : Voilà micro USB, alors il y en a un qui est très, très, connu. Le tout dernier est vraiment génial, c’est le fameux Yéti. Il est très connu des podcasteurs.

07:51 Sylvain Ratton : Ah oui, oui effectivement il est utilisé beaucoup par des streamer aussi (Michel : Voilà), sur internet, youtubeur (Michel : Voilà) Effectivement (Michel : Voilà) c’est le premier micro j’ai l’impression pour se lancer et démarrer. ça !

07:58 Michel Godart : Voilà, moi je dis : si tu parles tout seul, si tu fais un podcast où tu es tout seul, il n’y a aucun problème, c’est parfait quoi. C’est vraiment parfait. Et (Sylvain : D’accord) si en plus tu tiens compte de mon petit conseil, de mes petites astuces pour isoler l’écho autour de toi…. Un bête exemple : parfois tu n’as pas d’écho dans la pièce, mais tu as une énorme réverbération, tu ne sais pas trop d’où ça vient. Tu prends en caoutchouc, de recyclage tu vois ? des tapis de caoutchouc, tu le mets sur la table ou tu poses ton micro pour enregistrer. Déjà, rien que le fait que tu aies mis un caoutchouc, ta voix ne retape pas sur la table – qui sont, en général, des surfaces qui font rebondir le son – et ton son s’améliore déjà. Toutes les petites astuces de ce type-là sont bonnes à prendre. Dans le podcast, on mettra dans le texte, un lien vers une vidéo Youtube de comment on peut faire des panneaux isolants sonore pour enregistrer chez soi, dans une pièce, sans que ça se voit, sans que ce soit moche et que ça amène un résultat assez professionnel. Je partagerai cette vidéo là aussi avec vous. Donc, je disais, tant que tu as un micro USB et que tu parles seul : pas de problème. Moi le problème que j’ai, c’est qu’à partir du moment où tu as un invité et que tu commences à parler avec un micro USB au milieu, vous avez deux voix sur une piste. Donc deux voix sur ce qu’on appelle un « track » (Sylvain : Ok). Alors deux voix sur une piste, tu es occupé à parler et puis moi je fais : « reniflement du nez légèrement bruillant», juste ça, tu vois ? Juste, c’est gênant quoi ! C’est pas « propre »

09:02 Sylvain Ratton : Oui, tu ne peux pas le couper quoi !

09:03 Michel Godart : Et bien si je le coupe, je coupe ta voix : tu parles en même temps !

09:05 Sylvain Ratton : D’accord 

09:06 Michel Godart : Et on est tous les deux sur la même piste, donc c’est ce que j’appelle le travail en « One Track », c’est travailler sur une seule « Track », ça, c’est très, très ,moche. On peut s’en sortir autrement. Sans faire de coûts et d’avertissement supplémentaire. Mais alors c’est de la discipline, on est deux, on parle tous les deux et on se met d’accord que tant que je parle tu n’as aucune autorisation de parler. S’il y a un bruit qui se passe, je dois recommencer ma phrase.

09:25 Sylvain Ratton : Ah c’est un peu contraignant quand même ça non ?

09:26 Michel Godart : Oui mais bon, ça fait zéro frais. Alors après tu l’as ta piste, tu la mets dans ton DAW et après tu recrée une deuxième piste. Tu coupes les moments où on change de parole de l’un à l’autre. Et tu descends, toute la parole de monsieur A : tu la laisses sur la piste 1, toute la parole de monsieur B tu la mets sur la piste 2. Et tu te retrouves avec deux « Tracks » et là tu peux commencer à régler les niveaux de son à des amplitudes différentes, selon la voix, qu’elle porte plus fort chez l’un ou chez l’autre. Ça c’est une astuce que je vous donne aussi.

09:49 Sylvain Ratton : Bon Michel, là franchement, je trouve ça trop galère. Moi j’ai envie d’augmenter mon budget là, ça y est, j’ai envie de partir sur autre chose, sur un matériel avec un micro ou autre chose, je ne sais pas (Michel : Ok). Essaye de faire en sorte que je puisse enregistrer plusieurs pistes hein ?

10:02 Michel Godart : Là aussi (Sylvain : Qu’est-ce que tu me conseille) on revient encore à la question du « Project Management» parce que quand tu as une bonne vision de ton « Project Management », de ce que tu veux faire, comment et pourquoi, tu sais si ton projet va évoluer ou pas. C’est une question importante, parce que si tu sais que tu vas rester seul ou maximum à deux, et bien j’ai une bonne nouvelle : à 200€ tu as déjà le matériel pro prêt !

10:19 Sylvain Ratton : Ah ça va ! Ça reste abordable quand même !

10:20 Michel Godart : Voilà, et on va en parler après. Mais si tu veux faire évoluer ton projet vers du trois, voire quatre intervenants, là ça fait déjà monter le budget méchamment. Alors je vais (Sylvain : D’accord) t’expliquer, j’aime bien une marque de cartes sont. Donc il faut une carte son qui va se connecter en USB à ton Mac ou à ton PC. Et dans cette carte son tu vas venir brancher un micro ou un deuxième, et grâce à la carte son, les pistes seront séparées, il y aura deux « Tracks » différentes, donc on n’aura pas cette contrainte de discipline et de couper. Maintenant, entre nous, ce n’est jamais intelligent de parler en même temps (Sylvain : Ben oui) Parce que la voix d’un micro va toujours « réverber » dans le second, enfin, donner un son dans le second à distance un petit peu de toute façon. Donc là, la discipline est quand même importante mais tu n’auras pas ces fameuses, toutes ces coupes à faire, pour séparer les deux voix, c’est vrai que tu gagnes du temps.

10:58 Sylvain Ratton : Donc ça, ça s’appelle le « multi-tracks » c’est ça ? 

11:00 Michel Godart : On va faire plusieurs pistes, on a deux micros et la carte son va séparer les pistes. Et donc dans ton ordinateur, dans ton DAW, tu verras une piste pour Sylvain et une piste pour Michel, d’office (Sylvain : Ok), dès le départ, dès que tu enregistres. Donc ça c’est quand même l’idéal. Et si tu veux une carte, moi j’aime bien là Scarlett. Une simple recherche sur Google et vous tapez « carte son » – d’ailleurs je vais le faire en même temps que vous – et tu tapes « Scarlet ». 

11:22 Sylvain Ratton : Alors moi par contre j’ai eu toujours une affinité, c’était pour la marque « Présonus » (Michel : Oui) avec (Michel : Ils sont bons) l’audio box USB !

11:28 Michel Godart : Je te rappelle que ta question était du « low cost » (Sylvain : C’est vrai). Et dans la Focusrite pour deux micros, à 106 € j’en trouve déjà une avec deux micros possible (Sylvain : C’est vrai). Donc une carte son à 106,00 € ce n’est pas cher, sachant que les micros que je vais te conseiller après sont aussi une centaine d’euros, pour 200 € avec un petit câble en plus à 30 balles, pour 230 balles tu as tout. 

11:47 Sylvain Ratton : Alors c’est quoi la marque du micro que tu me conseillerais justement ? Donc là j’achète la carte son Scarlett, je la branche en USB à mon Mac…

11:53 Michel Godart : Avant de passer au micro j’insiste : la carte Scarlett (Sylvain : Oui) il y en a plusieurs modèles. (Sylvain : Oui) Il y a un modèle avec un seul micro connectable, tu as un modèle avec deux micros collectables puis quatre et puis tu montes comme ça jusqu’à 18 entrées et 20 sorties. La Scarlet 18i20 c’est ce qu’on a au studio podcast à Evere-Bruxelles (Sylvain : D’accord). Et elle fait 500 € la carte (Sylvain : Ah oui) ce ne sont pas les mêmes prix (Sylvain : Là ce n’est pas le même budget) voilà. Donc on a 106 €, 416 €, 143 €, … Enfin on a plusieurs types de prix différents. La Scarlett 18i20 est déjà à sa troisème génération, il y a des finesses et des petites particularités, mais je veux dire qu’en termes de qualité elles s’équivalent assez bien. Donc il y a pour tous les budgets. Voilà pourquoi moi j’aime bien cette marque, parce qu’avec un seul nom, un seul repère, quelle que soit la catégorie que tu prends, tu as quand même un minimum de qualité.

12:31 Sylvain Ratton : Et du coup tu peux augmenter ton matériel en fonction de l’estimation, justement, de ton profil de podcast. 

12:37 Michel Godart : Voilà, si ton projet risque d’évoluer vers quatre micros, et bien c’est pas la peine d’aller acheter une carte à deux micros alors que tu sais que dans deux ans tu devras la revendre moins cher, tu auras perdu la moitié du prix et puis en racheter une plus cher, c’est un peu bête. Autant acheter directement, parfois pour la différence de prix ça vaut la peine d’acheter plus haut mais on parlera de ça tout à l’heure parce qu’il y a un matériel qui est idéal pour ça, pour les projets évolutifs alors…

12:55 Sylvain Ratton : C’est bien, tu aimes bien faire un peu le suspense Michel dans les podcast, j’ai remarqué ! (Michel : oui, rires)

12:59 Michel Godart : Alors en terme de micro je vais vraiment choquer beaucoup de gens, je pense, mais moi je recommande 9 fois sur 10 le micro Shure SM 58. 

13:07 Sylvain Ratton : Alors c’est quoi comme type de micro ça Michel ?

13:09 Michel Godart : Alors c’est un micro pour le chant

13:11 Sylvain Ratton : Quoi ? Un micro pour du chant, pour faire du podcast ? Ce n’est pas possible ça Michel ?

13:15 Michel Godart : Si, si. Je sais que tu as appris la différence entre un micro dynamique et à condensateur. La différence entre un micro dynamique et un micro à condensateur c’est qu’un microphone dynamique il est mieux adapté à la capture de son fort et puissant, ou des batteries, ou des voix fortes et particulièrement dans un contexte direct. Tandis que les micros à condensateurs sont souvent utilisés pour capturer du son plus délicat et des fréquences plus élevées (voix de studio par exemple) et donc souvent, on va dans ce contexte-là. Pourquoi je prends le « Shure SM58 » ? D’abord c’est un micro qui est légendaire, il est de bonne qualité, mais c’est le genre de micro : tu le jettes contre un mur, tu le laisses tomber par terre, tu le reprends et il fonctionne encore !

13:48 Sylvain Ratton : Ca, c’est quand tu t’énerves lors des enregistrements c’est ça ?

13:51 Michel Godart : Non quand tu écoutes de la musique Punk. Non, non mais sérieux, blague à part, je crois que c’est un des micros les plus solides au monde, c’est réputé quoi, alors….

13:58 Sylvain Ratton : D’accord. Alors sur quoi tu recommandes vraiment celui-ci les yeux fermés ? 

14:01 Michel Godart : Moi je l’utilise par exemple pour enregistrer ce podcast et je suis chez moi, dans une pièce où il y a beaucoup d’écho. Qu’est-ce que je fais ? Je parle très près du micro, je prends le son, sur ma carte son, plus bas. J’évite donc ainsi les filtres et surtout ce qu’il faut apprendre c’est à parler dans l’axe du cône du micro. Et si on t’apprend à faire ça correctement et que tu t’exerces un petit peu, tu vas, finalement, tu obtiendras avec ce micro un son tout aussi qualitatif que les autres, voir plus qualitatifs et tu auras quasi très peu de difficulté à filtrer les bruits extérieurs. Ce qui est important Sylvain c’est que, pourquoi je fonctionne avec ces micros ? Tu te rends bien compte que les micros, tu te déplaces, si t’as pas un studio, tu déplaces ce micro d’accord ? Si tu fais des difficultés pour investir 100 € déjà, et que tu laisses tomber ton micro par terre, qu’il est cassé immédiatement : ton projet (Sylvain : Oui) s’arrête ? Tu es dans la merde ! (Sylvain : Pas rentable) Donc, voilà j’ai un point, en me disant « si j’achète un micro qui résiste à tous les chocs, quitte à ce que ça nécessite un petit peu l’apprentissage et d’exercice pour prendre le son quand je parle dedans, que j’en suis conscient » Donc voilà, moi ce micro je l’aime bien parce que : super résistant, qualitatif… Je précise, je l’ai dit au début, je ne suis pas ingénieur son mais on me l’a recommandé, je l’utilisais, et vu ce que j’ai lu dessus, ce que je vois et ce que j’en fais, je suis hyper content. 

15:08 Sylvain Ratton : Donc en fait il a une conception très robuste et ça garantit un bon fonctionnement de manière fiable quoi. 

15:13 Michel Godart : Donc le SM58 de Shure c’est un microphone dynamique et cardioïde pour les voix, principalement, les voix d’accompagnement lors de spectacles en direct, l’amplification audio professionnelles et les enregistrements en studio. Un filtre intégré très efficace empêche les bruits de respiration et de vent… Donc tu vois ? Il y a un filtre dedans et ça répond à ta remarque de tout à l’heure, tandis que la directivité cardioïde – parler dans l’axe du micro – isole la source du signal et réduit les bruits de fond indésirables. Et ça c’est franchement top, ce micro est super robuste, il a un système d’amortisseur éprouvé avec une grille en acier qui garantissent que le SM 58 fonctionne toujours de manière fiable même dans les conditions difficiles comme tu disais.

15:51 Sylvain Ratton : Moi, juste pour conseiller nos auditeurs, j’utilise le Rod « Rode Podmic », j’espère avoir une belle voix avec ce micro, vous m’en,tendez bien…(Michel : Je te confirme)

15:58 Michel Godart : Alors j’insiste, c’est pas parce que je propose un micro qui correspond à mes habitudes et ce que j’aime, que je suis parole d’évangile et que c’est moi qu’il faut écouter et suivre ! Mais j’ai expliqué mon choix et pourquoi ce choix je le mets en avant. Il faut aussi être conscient, Sylvain, que tu as besoin de ta carte son (Sylvain : Oui) 106 €, on va dire. Tu as besoin de ton micro Shure, 109€…

16:15 Sylvain Ratton : Il te manque le câble XLR aussi (Michel : Voilà, ils te font au câble aussi, alors des câbles XLR…) Sinon la carte son, un micro, c’est bien mais pour relier entre eux il manque quelque chose !

16:22 Michel Godart : Il faut le câble XLR mais c’est pas très coûteux, ça dépend de la taille que tu prends, ça varie très fort, mais on parle d’une vingtaine à une trentaine d’euros quoi. Et puis après, tu peux choisir. Tu peux tenir ton micro dans ta main… Mais, là aussi c’est une discipline, donc si tu ne veux pas cet inconfort de discipline souvent tu vas t’acheter un pied de micro. Alors un pied micro de table, c’est un micro qui, quand tu vas taper ton poing sur la table, tu vas faire un choc, ça va s’entendre dans le micro. Donc moi si c’est pour faire ça je recommande plutôt un micro sur pied sur sol, dont la tige vient se mettre devant ta bouche, même si tu es à table, et donc là du coup ça coûte encore moins cher. Pour tous les micros, quels qu’ils soient, c’est toujours mieux d’avoir ce qu’on appelle un filtre anti pop. Alors pour le SM58

16:56 Sylvain Ratton : J’allais y venir justement parce que : est-ce que c’est nécessaire vraiment d’en mettre un ? Par exemple sur le mien je n’en mets pas mais je sais que certaines personnes préfèrent avoir ce système-là. Qu’est-ce que fait réellement le filtre anti-pop ?

17:07 Michel Godart : En fait le filtre anti pop il empêche qu’on entend trop fortement les plosives et que sa sature au moment où tu fais des plosives. Les plosives c’est les « p » et les « t », des choses comme ça. Il faut bien comprendre que quand tu prends un filtre anti-pop pour un micro comme celui que j’ai vu, qui est le tient – parce qu’on s’est vu en caméra – un filtre anti pop c’est une trentaine d’euros. Quand tu prends un SM58 le petit bonnet c’est déjà un filtre anti-pop, ça coûte 50 cents pour 6 (Sylvain : Ok) si je ne me trompe pas, tu vois ? Quelque part, on est encore une fois dans quelque chose qui est quand même très raisonnable.

17:31 Sylvain Ratton : Pour résumer si je dois investir dans un projet podcast, le bon matériel ce sera une carte son, un bon micro, un câble XLR, un filtre anti-pop et je devrais m’en sortir pour un budget aux alentours de 200, 250 €

17:43 Michel Godart : Pour quelque chose de basique oui. Mais toujours bien se rappeler ! Le plus important c’est d’isoler l’endroit où on prend le son autour de soi. Ensuite, on pourrait imaginer de faire comme nous, dans notre studio à Evere-Bruxelles, ce qu’on a fait c’est qu’on a pris la Scarlett 18i20 (environs 500 €), puis on a des micros qui sont vraiment de très haute qualité, et on a isolé le local avec : un double mur avec un vide, de 25 cm de laine de roche et des panneaux isolants acoustiques. Donc là on est dans le grand, grand, luxe ça donne un son qui est top nickel ! Mais en cherchant une solution de mobilité, je me suis orienté vers l’achat d’un zoom H6 et le zoom H6 pour moi fut une surprise. Parce que le zoom H6 c’est un matériel professionnel pour prendre du son, tu as quatre entrées XLR pour mettre quatre micros externes genre Shure SM58. Mais tu as aussi un micro, au-dessus, avec une boule que tu mets et dans lequel tu peux mettre un câble Jack-Jack et prendre une conversation téléphonique au GSM en podcast (Sylvain : Ah oui, bien ça) ça c’est sympa. Donc pour les projets à distance ça peut être très, très sympa tu vois ? Deux, les quatre micro SM58, quatre câbles XLR ça fait 400 et quatre fois 30, bon ça peut faire cher mais, voilà, moi je n’ai pas besoin de mettre quatre micros en même temps quoi tu vois ? 

18:43 Sylvain Ratton : Ça c’est quand le projet grandit vite 

18:45 Michel Godart : Mais ce matériel il est mobile. Et donc dedans tu as une carte SD et t’as pas besoin d’ordinateurs, ton son est enregistré sur une carte SD. Alors, dans le cas où tu utilises un zoom H6, il y a 3 paramétrages à changer. La fréquence, elle est mise par défaut dans le zoom au plus bas pour qu’il prenne une piste pour toutes les voix et que ça prenne moins d’espace sur la carte SD : il faut changer ça pour que quand tu prends le son il te sépare une piste par micro, ça c’est déjà un truc. Deuxième chose qu’il faut faire, dans ton zoom H6, il faut aller dans paramètres de chaque micro mettre un filtre « low pass » et un compresseur actif.

19:15 Sylvain Ratton : Bon, ben je crois que là on est prêt pour se lancer dans le podcast hein ? Est-ce que tu vois d’autres types de matériel ou est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose dans ce podcast ?

19:22 Michel Godart : Je veux rajouter quelque chose par rapport au zoom. On peut prendre un zoom H1, H2 enfin tu vois il y a des zooms plus petits avec moins d’entrées mais, encore une fois, il faut réfléchir avant de l’acheter, voir dans quelle évolutivité va mon projet. Si à un moment donné je vais être amené à utiliser plus que deux micros, il vaut mieux directement aller vers le zoom H6. Un truc aussi pour le Zoom, c’est un appareil qui fonctionne sur batterie, donc des piles, pour l’environnement je trouve ça pas top du tout et il est très gourmand ! Donc moi ce que je fais, c’est deux choses, je prends une Power Bank.

19:49 Sylvain Ratton : Une batterie de secours

19:50 Michel Godart : Je branche le câble USB sur ma Power Bank que je mets dans ma poche et mon Zoom il tient un temps de dingue et je ne consomme aucune pile en extra donc du coup pour l’environnement c’est top nickel ! (Sylvain : Ok) Et quand je vais en déplacement, je peux me mettre sur le secteur avec mon câble USB et le connecter dedans un peu comme les iPhones et donc mon Zoom ne consomme pas non plus de piles. Et donc là j’ai une autonomie partout où je vais. Je suis déjà allée dans la manif pour le climat à Bruxelles avec mon Zoom H6, deux micros, et j’ai fait mes interviews comme ça, en micro-trottoir. On a déjà donné quelques bonnes pistes. Maintenant ce que je propose c’est que, comme je ne peux pas être complet parce que sinon le podcast il pourrait faire 1h (Sylvain : Rires) parce qu’il y a plein de matos qui sont bons. Et je voudrais aussi préciser que le fait que j’ai cité certains matériels ne veut pas dire que les autres ne sont pas bons, c’est simplement un choix personnel. Tu m’as demandé un témoignage (Sylvain : Exactement), ce que je propose, c’est que les auditeurs fassent des commentaires en partageant avec nous quels micros eux ils choisissent et pourquoi, et ça peut mener à des débats intéressants je pense !

20:37 Sylvain Ratton : Effectivement, donc si vous avez utilisé un matériel en particulier, si vous avez un coup de cœur sur du matériel, et bien mentionnez-le puisque vous pouvez faire des commentaires audio. Ou tout simplement sur nos vidéos Youtube ou encore sur le site, pour justement, donner un commentaire et un avis sur ce podcast. En tout cas c’était très intéressant, là c’est bon, je suis prêt, paré. Je pense que la prochaine fois on pourra sans doute parler de l’édition des podcasts ?

20:59 Michel Godart : Non, on va parler de… On a déjà donné quelques conseils aujourd’hui mais on fera un reviews de quelques conseils pour prendre le son correctement. Le premier qu’on pourra donner (Sylvain : Avec plaisir) c’est de s’entraîner quoi qu’il arrive. Et dans le même épisode effectivement on passera très vite au montage, le choix du DAW, donc le Digital Audio Workstation, l’outil qu’on va utiliser pour faire le montage des podcasts.

21:18 Sylvain Ratton : Le rendez-vous est pris pour le prochain épisode, en attendant portez-vous bien, continuer à liker les vidéos et surtout les podcasts sur les différentes plateformes. Et en tout cas je vous suis très heureux de faire partie de ce projet avec toi Michel (Michel : Merci) et de vous retrouver : à très bientôt pour de nouveaux épisodes (Michel : Super, à très bientôt Sylvain, merci à toi) Merci, merci. Tchao, Tchao.

21:38 Jingle intro : recherche de fréquence radio (mode anciens postes de radio : grésillements ), une chaîne se capte et le son se stabilise : on entend « You’r listening The Podcast Factory »

21:43 Sylvain Ratton : Ce podcast est une initiative de l’association The Podcast Factory Org avec le sponsor de transforma bxl innovation playground.

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